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CAVITÉ
Avant tes mains
Il y avait des coudes
Bruits de sourires
Je me presse
Couchée avant le lit
Des mots tus sous les lèvres
Tu me serres sans bras
Une nouvelle tête se déplie
Une cavité de plus
OUVERTE
La perte a un bruit
De sol
Deux mains reculées
Sans vis-à-vis
On ne choisit pas l’endroit où l’on s’arrête
À la limite du saut
Le regard sans pied
Tandis que l’ombre revient
Ouverte
Libre d’emporter un cri
Au hasard
Myriam Eck, in Thαumα, Revue de philosophie et poésie, n° 5, « La joie », La Compagnie des Argonautes, février 2009, pp. 180-181.
NOTE D’AP : ces deux poèmes seront lus par Myriam Eck au cours de la soirée poétique qu’organise Isabelle Raviolo, ce mardi 28 avril 2009 de 18h30 à 20h00, à l’occasion de la parution du numéro 5 de la revue Thαumα.
Espace Georges Bernanos, 4, rue du Havre, Paris 9e. Salle Olivier Messiaen. M° Saint Lazare ou RER Auber.
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