Un jour, un pauvre bûcheron travaillait dans la forêt. Il abattait des arbres qu'il coupait en bûches. Au moment de la pause, il vit une fée des bois debout sur une feuille, non loin de là. Il ferma les yeux, se les frotta et les rouvrit : elle était encore là!
- Je suis venue t'offrir trois souhaits, lui expliqua-t-elle. Tes trois prochains souhaits vont se réaliser. Sois raisonnable.
Et elle disparut. Son travail terminé, le bûcheron rentra chez lui et raconta à sa femme ce qui lui était arrivé. Elle ne crut pas un mot du récit de son mari.
- Tu as dû rêver, lui lança-t-elle en riant. Cela dit, on ne sait jamais, fais attention avant de souhaiter quoi que ce soit!
Ils réfléchirent longtemps ensemble. Est-ce qu'ils allaient demander de l'or, des bijoux, une belle maison? Il discutèrent sur tout sans pouvoir se mettre d'accord et, finalement, le bûcheron dit :
- Moi, j'ai faim! Mangeons d'abord.
- Hélas! il n' y a que de la soupe, se désola sa femme. Je n'avais pas d'argent pour acheter de la viande.
- Encore de la soupe! grogna le bûcheron. Comme j'aimerais avoir une bonne saucisse bien grasse à manger ce soir.
A peine eût-il prononcé ces mots qu'une bonne saucisse bien grasse apparut sur la table de la cuisine.
- C'est malin ! hurla sa femme. Tu as gâché un de nos précieux souhaits!
Et elle continua à crier jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la supporter.
Il s'exclama:Je voudrais que cette saucisse te pende au bout du nez!
Aussitôt, la grosse saucisse sauta en l'air et vint se coller au bout du nez de sa femme. Elle n'arrivait plus du tout à parler et, pourtant, sa colère était terrible d'autant que le bûcheron se moquait de son allure grotesque. Elle tira et tira sur la saucisse, il tira et tira. Mais la saucisse ne bougea pas. Le bûcheron cessa de rire quand il se souvint qu'il n'avait plus qu'un seul souhait :
- Demandons toutes les richesses du monde.
- Quel bien cela me fera-t-il, pleurait-elle. Je ne pourrai pas en profiter un seul instant. Les gens se moqueront de moi où que j'aille. Le bûcheron aimait sa femme et c'était un brave homme aussi finit-il par se mettre d'accord avec elle. Ils n'eurent plus qu'à souhaiter d'être débarrassés de cette saucisse gênante. Le bûcheron prononça le souhait, et, aussitôt, la saucisse disparut. Il s'assit avec sa femme pour manger la soupe qu'elle avait préparée. Pendant longtemps, la seule chose sur laquelle ils tombaient d'accord, c'était sur leur bêtise. Ils se reprochèrent aussi de n'avoir pas mangé la saucisse quand elle était apparue sur la table!
Jacob & Wilhelm GRIMM, «Les trois souhaits» - circa 1812
- 1 filet de porc d’environ 1lb
- 2 merguez cuite (de préférence bouillie)
- 3 c. à table moutarde à l’ancienne
- Morceaux de tomates séchées
- 3 feuilles de pâte phyllo
- 4 c. à table beurre fondu
- Sel et poivre au goût
Couvrir le filet ouvert d’une pellicule plastique et l’attendrir légèrement à l’aide d’un maillet à viande (surtout pour uniformiser sa taille et son épaisseur).
Tartiner l’intérieur du filet de moutarde et recouvrir le centre du filet d'une rangée de tomates séchées.
Poser les merguez cuites une à la suite de l’autre, par-dessus les tomates séchées, au centre du filet, réserver.
Sur un plan de travail recouvert d’une feuille de papier parchemin, déposer une feuille de pâte phyllo et la badigeonner entièrement de beurre fondu.
Recouvrir la feuille de pâte phyllo d’une seconde feuille et la badigeonner à son tour.
Répéter les même opération pour la dernière feuille de pâte phyllo.
Fermer le filet de porc garni en le tenant du bout des doigts et le poser, commissure vers le bas, sur l’extrémité la plus étroite des feuilles de pâte phyllo, saler et poivrer le filet au goût.
Rouler ainsi le filet dans la pâte phyllo, en repliant les côtés à mi-chemin, afin de créer un petit paquet bien serré.
Terminer en posant le filet en croûte, commissure vers le bas, sur la feuille de papier parchemin.
Mettre le tout, feuille de papier parchemin comprise, sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à bien doré.
Détailler en tranches, de préférence avec un couteau électrique.
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