Magazine Culture

Le carre de la vengeance

Par A_girl_from_earth
LE CARRE DE LA VENGEANCE


LE CARRE DE LA VENGEANCE

   traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuèle Sandron


Présentation de l'éditeur
"Van In : ce flic-là, vous allez l'adorer !
Un sale caractère, aucun sens de la hiérarchie, un humour caustique... cet amateur d'art, de cigares, de bière et de jolies femmes (et plus particulièrement Hannelore Martens, substitut du procureur) n'a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues.
 
Bruges, la mystérieuse
Bruges, c'est SA ville. Elle ne peut rien cacher à Van In.
 
Un véritable phénomène d'édition
Les enquêtes du commissaire Van In sont aujourd'hui aussi célèbres en Belgique (1 million d'exemplaires vendus) que celles du commissaire Brunetti de Dona Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edinburgh."

L'auteur:
Né en 1953 à Bruges, Pieter Aspe a exercé les métiers les plus divers : travailleur social, agent de la police maritime, photographe et même concierge de la chapelle du Saint-Sang (comme un des personnages du Carré de la vengeance). Depuis 1996, il se consacre entièrement à l'écriture. Avec plusieurs de ses livres adaptés à l'écran, il est devenu l'un des grands best-sellers de langue flamande.

Un polar d'un auteur belge et qui a pour décor Bruges, une intrigue avec un carré de lettres à décoder (j'adore ce genre d'énigmes!), quand Valérie l'a chroniqué dans le cadre du défi "littérature policière des 5 continents", je me suis empressée de me le noter. Quand j'ai lu la quatrième de couv' qui présentait un flic au "sale caractère" et à "l'humour caustique" et une série policière à succès en Belgique, je me suis encore plus empressée de le dénicher.
Il me tardait de découvrir ce commissaire Van In qui me semblait très prometteur!
Si les premiers chapitres présentant la tournée nocturne du brigadier Versavel et de son collègue Petitjean m'ont tiré des larmes de rire et confortée dans ce choix de lecture, je me suis très vite lassée de la tournure prise par les événements par la suite.
Le tandem Van In/Hannelore Martens (cette dernière est substitut du procureur du roi) a failli me sortir par les yeux. Il a la quarantaine, boit Duvel sur Duvel, fume clope sur clope, n'a rien d'un James Bond d'après ce que j'ai pu noter, elle a la vingtaine pimpante et espiègle, l'intelligence, la beauté, (bien sûr), la bonne humeur constante (elle n'arrête pas d'être rayonnante...), une pointe de naïveté juste ce qu'il faut sans qu'on puisse remettre en question son autorité de substitut du procureur (bien sûr), à peine se rencontrent-ils sur les lieux du crime que c'est limite le coup de foudre et qu'ils s'entendent très vite comme larrons en foire pour enfin devenir partenaires professionnels (et plus car affinités) pour le meilleur et pour le pire. Tant d'invraisemblances me navre, c'est tellement convenu et peu crédible que j'en ai soufflé.
Sans compter que lors de leurs échanges, ils s'adressent des clins d'oeil à tout bout de champ (un vrai ping-pong!), ils n'arrêtent pas de s'exclamer, répondre ou déclarer en riant (je me demande s'il y a une phrase qui échappe à ce descriptif, j'exagère à peine), ils sont taquins, malicieux, on en oublierait presque qu'ils sont commissaire et substitut du procureur, qu'ils n'ont plus 15 ans et qu'ils sont sur une affaire sérieuse. "Ces deux-là on dirait de vrais ados" remarque un des personnages à un moment donné, c'est vrai et au bout d'un moment, c'est trop, c'est lourd (enfin, j'ai trouvé...).
Heureusement (et incroyablement), pendant ce temps-là, l'enquête suit son cours, et s'il ne s'agit pas là d'une intrigue exceptionnelle, elle tient quand même bien la route et se laisse suivre sans palpitation mais sans ennui non plus, jusqu'aux révélations surprenantes de la toute fin.
 
Le style de l'auteur est d'ailleurs plutôt agréable, il a le sens de la métaphore et des comparaisons truculentes, j'ai noté:
"Ce type arrogant avait l'esprit aussi épais qu'un préservatif d'avant-guerre." LE CARRE DE LA VENGEANCE
On en apprend beaucoup par ailleurs sur le fonctionnement des administrations belges (j'ai eu du mal à suivre les histoires autour de la politique par contre), sur Bruges, forcément, et sur les moeurs des Belges en général.
C'est une lecture divertissante et légère, en réalité j'aurais bien poursuivi ma lecture de cette série si ce n'était l'idée de retrouver ce duo péniblement pénible (oui, rien que ça!) que forment Van In et Martens.


Lu dans le cadre du deuxième tour du défi  LE CARRE DE LA VENGEANCE
(DAL 2 - 1 / reste 06 LE CARRE DE LA VENGEANCE)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


A_girl_from_earth 191 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines