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C'est aujourd'hui que c'est ouvert le sommet des 46 ministres de l'Enseignement supérieur de Louvain (Belgique). Celui-ci s'inscrit dans le cadre du processus de Bologne qui vise à rapprocher les universités d'Europe. Les principaux axes de ces rapprochements sont l'équivalence des diplômes et un système de crédits qui pourrait passer d'une université à une autre. Ce système se nomme ECTS (European Credit Transfer System).
Bien que soutenu par les principaux syndicats étudiants, le processus de Bologne ne fait pas l'unanimité chez les étudiants et chez certains professeurs. Ils y voient une possibilité pour les fonds privés de rentrer de manière trop importante dans l'université. C'est pourquoi un contre sommet a été organisé juste avant la réunion des ministres.
Ceux-ci ont tenu à rassurer, les opposants aux processus de Bologne dans un communiqué à l'issue du sommet. Il y est précisé que " l'investissement public dans l'enseignement supérieur est une priorité absolue ".
Le communiqué évoque aussi l'importance " d'un accès équitable " aux études et insiste sur le fait que les pays devront " établir des objectifs mesurables [...] pour augmenter la participation des groupes sous-représentés ". Quant aux financements, ce sont les universités qui devront chercher des " sources et des méthodes de financement diversifiées ". Et les augmentations de frais d'inscription ne sont pas exclues.
Le sommet de Louvain a permis aux ministres de fixer un objectif quant à la mobilité des étudiants. Ils souhaitent que 20 % des étudiants fassent " une période d'études " hors des frontières de leur pays. Le dernier point abordé est la création d'un " outil de transparence multidimensionnel " qui permettra " d'identifier et de comparer les forces respectives " des universités européennes. En clair il s'agira d'une sorte de classement.
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