Citoyens !
Voilà donc qu’Action Discrète joue avec talent sur le buzz, sur la psychose de la rumeur de nos amis politiques (et de nous, d’ailleurs) :
“Cette scène fait référence à la vidéo off de Nicolas Sarkozy sur le plateau de France 3 qui avait rapidement fait le tour de la toile à l’époque.”
Ce diable de Cyril m’a poussé à réfléchir (un peu) au-delà du simple sourire :
“Et en plus c’est juste et à peine exagéré par rapport à une vraie campagne de buzz publicitaire (ils utilisent les bons outils et ont les réflexes de base utilisées par certains dans la profession). Ils sont trop forts, et en plus c’est drôle.”
Et c’est là qu’on peut justement essayer d’avancer quelques points :
- les buzz words sont aussi changeants que les giboulées en mars : faire des coups de com’, c’est différent de construire sur du long terme
- faut-il donc faire du buzz publicitaire pour pousser une campagne politique, ou plutôt faire de l’influence digitale ? (ahah)
- est-ce que parce qu’on génère des vues, on peut être content de l’influence qu’on génère ? Attention et pertinence sont deux notions pas forcément reliées
- …
Bref, excellente vidéo qui peut montrer 2 types de dérives :
- les dérives des clients (politiques, marques et autres) qui confondent objectifs et moyens
- les dérives des agences qui peuvent parfois vendre du moyen déconnecté de l’objectif (c’est clair, ou bien ? :p )