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Et le bébé était cuit à point, Mary Dollinger

Par Sylvielectures

Et le bébé était cuit à point; Mary Dollinger

Merci à keisha pour m'avoir envoyé ce petit livre qui m'a bien plu.
Je n'ai pas été déçue.
Le "journal désespéré" m'avait amusée, celui là aussi, mais avec une pointe d'humour qui m'a parue un peu plus mordante.
Il s'agit bien de mordre cette fois encore...
L'auteur y va plus franchement il me semble...
Elle y parle de mal-bouffe vendue par la prose d'une rédactrice zélée, employée par un magnat de l'agroalimentaire.
La jeune femme s'avère être une excellente salariée très docile qui passe son temps à ruser pour faire monter les ventes de produits alimentaires de piètre qualité.
Seulement voilà, cette héroïne sans relief se fait bouffer par sa mère...
La petite musique qui rythme le texte est une ritournelle qui pourrait bien s'appeler "Mange que je te mange".
Pauvre bosseuse acharnée, notre Cendrillon des temps modernes se fait manipuler par son patron tout autant que par sa mère.
Mais un jour, ce qu'elle croit être un cadeau empoisonné de sa marâtre va changer sa vie...
C'est un chat...
Dès que cet animal vit chez elle, elle s'épanouit, rencontre le prince charmant, devient une wonder-woman à qui tout semble réussir, jusqu'au jour où...
La chute de cette petite nouvelle est très rude, mais elle n'en est que meilleure.
Le conte n'est pas moral et l'épilogue est cruel.
Cette histoire nous est racontée avec un sourire élégant et espiègle, dans une langue légère qui sait être un peu féroce, un peu drôle, un peu fantastique, un peu tendre, toujours amusée.
Les humains sont de drôles de bêtes!


La présentation de l'éditeur,
Le blog de l'auteur,
Julien n'a pas aimé du tout, au contraire d'Antigone.
Sylire a aimé, comme midola, lael, Françoise Bachelet, Géraldine, Karine, Calepin, Mandor, Martine, Cathulu, Joëlle, Catherine, Enna, Lou, Saxaoul, Fashion, Goelen, Bellesahi.
leiloona est plutôt déçue,comme belledenuit, Anne, Cachou, Gwordia, Ephémerveille,
Laurence a vraiment préféré le "journal désespéré"....Schlabaya reste désarçonnée par la chute,
Le chemin du bonheur nous le dit en image !


Et le bébé était cuit à point; Mary Dollinger


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LES COMMENTAIRES (1)

Par alain
posté le 03 juillet à 18:58
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petite erreur,si vous relisez la critique d'Ephemerveille,il a aimé "comme une friandise",alors qu'il est classé dans ceux qui l'ont moins apprécié.

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