30 rock : 1.21 Est ce que tu m’aimes ?

Fin de parcours pour la saison 1 de 30 rock et fin tout court pour moi. Et oui, je l’ai décidé. J’ai bien aimé cette saison 1. C’est bien écrit, intelligent, très spirituel et magnifiquement interprété par Alec Baldwin et Tina Fey supers drôles. Mais je me suis rendu compte au fur et à mesure que la série n’était pas pour moi. Je suis davantage un fan des grands dramas à suivre et du coup je suis resté un peu sur ma fin avec cette sitcom délirante sans grandes intrigues sur le long terme.

Ce season finale n’en reste pas moins bon et nous offre un florilège d’excellentes intrigues. La plus toquée est comme souvent celle consacrée à Tracy réfugié chez le cousin péquenaud de Kenneth… celui ci finissant par séquestrer Tracy chez lui afin de lui lire son scénario. On nage en plein délire et je dois dire que ça m’a beaucoup fait rire. La meilleure intrigue de Tracy de la saison avec le mythique bonhomme bleu. Tracy en parano, c’est la recette pour un succès garanti.

Après nous avoir longtemps teasé, on découvre enfin la mère de Jack. Celle ci n’est pas aussi infâme que prévu mais on comprend facilement pourquoi Jack la préfère loin de lui. Season finale oblige, il faut un événement. Jack à une crise cardiaque, évidemment sans conséquence. On retiendra le mémorable interrogatoire à l’hôpital où les pulsations cardiaques de Jack indique la vérité. Absolument tordant.

Liz rompt définitivement avec Floyd parti à Cleveland. Je ne le regretterai pas et elle non plus. De toute manière, je pense que le personnage de Liz est fait pour être une célibataire. Ça lui va beaucoup mieux.

Bilan : 30 rock signe donc un premier et très bon season finale. Celui peut facilement se classer dans les meilleurs épisodes de cette première saison. La saison 1 reste malgré tout très inégale. Un début excellent avant d’enchaîner les coups de mou les uns après les autres. Me donnant ainsi une image d’une première saison en dent de scie. Qu’importe le potentiel est là et quand l’épisode est bon, il enfonce facilement pas mal de série grâce à ses pamphlets contre la télévision et la politique américaine de George Bush. La série augure également la « vague Obama » en faisant à plusieurs reprises des clins d’œil au futur président des Etats Unis, non encore élu à l’époque. Si je pense en rester là pour cette série, elle n’en reste pas moi une série avec qui il faut compter dans le paysage série. La critique est facile, l’art est difficile comme on dit.