Magazine Cinéma
Si vous aimez le bon et beau cinéma vous aimez forcement Quentin Tarantino...
Si vous aimez Quentin Tarantino vous aimez alors forcément ces longs métrages...
Le cinéaste américain a une personnalité qui dérange parfois. L'homme est fantasque, excessif mais le réalisateur est un magicien des images, un artiste doué qui sait toucher le coeur de son public.
A chaque fois que je pense à lui j'ai en mémoire "Reservoir Dogs" dans lequel Quentin Tarantino réussit un tour de force incroyable : nous parler pendant plus d'une heure et demie d'un vol à mains armées sans nous en montrer la moindre image.
Dans cette veine "Pulp Fiction" se pose comme un chef d'oeuvre du 7ème art. Le film est un enchevêtrement de plusieurs histoires où jamais le spectateur ne perd le fil.
Nous suivons plusieurs intrigues qui s'entrecroisent au travers le regard des principaux personnages. La mécanique de Tarantino est précise, juste et ne s'embarrasse pas d'éléments superflus.
Ces morceaux de vie qui se mélent sont pasionnantes, enlevées, drôles, inquiétantes. La galerie de personnages hauts en couleurs est formidablement bien interprétée. Samuel L.Jackson, John Travolta, Uma Thurman, Bruce Willis, Tim Roth, Amanda Plummer, Harvey Keitel, Ving Rhames et bien d'autres sont énormes et certains d'entre eux trouvent dans "Pulp Fiction" l'un des meilleurs rôles de leur carrière.
Un long métrage truffé de clins d'oeil, de références à l'âge d'or du cinéma américain.
Et comme à l'accoutumée Mister Tarantino nous gratifie d'une bande originale de folie.
Si souvent parodiée ou copiée mais jamais égalée, permettez que je partage avec vous la séquence complétement hallucinante du "Jack Rabbit Slims Contest" où John Travoltat et Uma Thurman dansent sur le "You never can tell" de Chuck Berry.