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ciné-club: Les plaisirs coupables

Par Kinoo
ciné-club: Les plaisirs coupables
On a tous des films dans nos DVDthèque que l’on adore voire que l’on adule, mais que l’on se garde bien de parler dans des conversations cinéphiles un peu comme on cache le fait de chialer devant la vidéo YouTube de Susan Boyle par exemple, et ce pour diverses raisons. Ledit film peut être un navet détesté de tous, ou une œuvre franchement ratée sur laquelle les critiques et le public ont déversé toute leur haine. Malgré tout cela, il garde une place spéciale dans votre culture cinéma parce qu’il est attaché à des souvenirs spéciaux ou bien parce qu’il vous parle tout simplement. Voici 5 de mes plaisirs coupables que je ne me lasse pas de visionner de temps à autre contre vents et marées de railleries.
LA PANTHERE ROSE : Je ne parle évidemment pas des classiques de Blake Edward mais de la version 2006 avec Steve Martin. Cette dernière ne possède indéniablement pas le génie de l’original mais m’a fait passé un excellent moment au cinéma. Premièrement, je suis très friand de l’humour un peu bêta et nonsense du comédien aux cheveux blancs et ses pitreries m’ont fait mourir de rire. La salle 6 de l’UGC des Halles doit encore se souvenir des rires peu discrets de moi et de ma camarade de séance face à l’accent français raté mais hilarant de Steve Martin et des gags complètement débiles qui foisonnent dans le film.
COUPLE DE STARS : Cette comédie romantique avec Julia Roberts n’a pas la classe d’un Notting Hill ou de Quatre Mariages & un Enterrement et est resté plutôt discrète en France tout du moins. Et pourtant, ce film fait partie de mes favoris. La Pretty Woman écope d’un rôle de jeune femme complexée et mal dans sa peau face à sa frangine Catherine Zeta Jones, star d’Hollywood capricieuse et superficielle. Rajoutez un John Cusack cocu et un Billy Crystal en grande forme et vous obtenez un triangle amoureux éclatant. De plus, le film se passe dans le milieu grinçant des attachés de presse, des agents de star et des acteurs d’Hollywood, ce qui rajoute encore à l’intérêt que je porte à ce petit bijou du rire.

LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS :
Plus kitch tu meurs ! Adaptation d’une comédie musicale de Broadway par Frank Oz dans laquelle une plante carnivore venue de l’espace sème la terreur dans un quartier pauvre de New York, La Petite Boutique des Horreurs réunit les ingrédients du film kitch et décalé. Décors en carton pâte, costumes ringards et chansons hautes en couleurs sont au rendez-vous. Mais il est impossible de ne pas se trémousser au son des mélodies composées par Alan Menken (à qui on doit Aladdin, La Belle & la Bête etc…) et de se laisser porter par l’énergie déployée par le casting, qui comporte Rick Moranis et Steve Martin (encore lui !) en dentiste sadique. Un must !
TORTUES NINJAS : Monument du kitch également, le film des Tortues Ninjas tient tout de même une place importante dans ma jeunesse cinéphile. Avec mes yeux d’enfant, les costumes dignes des mascottes de Disneyland avec les têtes animatroniques ne faisaient pas ringards, les effets spéciaux étaient impressionnants, j’étais amoureux d’April O’Neil et l’humour des tortues me faisait rire. Aujourd’hui, les combats auront sans aucun doute perdu de leur superbe et le film aura sûrement vieilli, mais n’aura certainement pas perdu de son charme. « Cowabunga ! »
ARMAGEDDON : De temps à autre, ça fait simplement du bien de laisser son cerveau se reposer et de se regarder un bon blockbuster bien bourrin et pas prise de tête, plein d’explosions, de héros machos et de jolies nanas transpirant sous le soleil brûlant. Et pour cela, Michael Bay est l’homme de la situation. Armageddon n’est pas un chef-d’œuvre et le patriotisme y est un peu trop exacerbé mais remplit parfaitement son contrat de divertissement estival. Des effets spéciaux impressionnants, la musique épique de Hans Zimmer, les attachants personnages interprétés par Bruce Willis, Ben Affleck et Michael Clarke Duncan, la plastique de Liv Tyler sont autant d’atouts qui font que le film demeure pour moi un divertissement de qualité.

Voilà, c’était une petite sélection parmi d’autre des films que j’assume totalement. Je vous invite à présent cher lecteur à partager vous aussi en commentaires ou sur vos blogs vos plaisirs coupables, il est temps d’avouer !

Idée tirée de l'excellent Vodkaster

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