[critique] Antique

J’ai le droit de dire qu’il fait parti des films de l’année? Bon, okay, je le dis.

Rating: 4 out of 5 stars

La première fois que j’ai entendu parler de ce film, réalisé par Kyu-Dong Min, c’est encore une fois grâce à Tarva Maéva du Bar Cult qui m’avait parlé de l’anime et qui m’avait envoyé le trailer du film. Une photographie absolument imparable et hum… et Joo Ji Hoon, voilà ce qui m’a donné envie. Bah quoiii?

Les jolis garçons, évidemment qu’il n’y a pas que ça, voyons. Mais de quoi que ça cause, ce film, comme je dis, mmm? Le jeune coréen Kim Jin Hyeok (Joo Ji Hoon), propriétaire d’une pâtisserie à la française baptisée Antique, déteste le goût des gâteaux, ce qui a le don de questionner son entourage. Un jour, il emploie un des meilleurs pâtissiers du pays. Et PAM. Voilà comment le film commence, de beaux garçons, de magnifiques gâteaux qui vous font saliver rien que par leur mise en lumière et une question qui va vous conduire jusqu’à la conclusion du film… Quelqu’un peut-il être malheureux, alors qu’il mange du gâteau? Chacun à sa manière,  les quatre personnages principaux (selon des degrés variés) sont profondément liés aux gâteaux (le gâteau psychologue, le gâteau parabole) et à Antique, tout simplement. Tous vont nous être révélés dans une intrigue à laquelle on ne s’attend pas vraiment et que le trailer ne traite absolument pas. Point vraiment.

Et ces personnages, chacun avec un caractère bien spécifique, sont plutôt bien traités. Mis à part le français, la cinquième roue du carosse, qui joue, avouons-le, atrocement mal et qui est franchement ridicule. Nul doute qu’un étranger (j’ai pas dit une jeune coréenne) devrait l’adorer, il tellement so français. C’est mon attitude franchouillarde qui cause. Mais bon, quand même, hein. Venge-moi, ô, photo d’Andy Gillet.

AH AH   Mmmmm

Mention spéciale à la photographie qui relève les couleurs sucrées et au montage dynamique, détonnant, à l’image du caractère des protagonistes de l’histoire. Enfin, l’intégration d’un élément dramatique dans un environnement sirupeux et absolument hilarant est bien trouvé. Ni trop, ni pas assez, cet élément est comme l’épice dans… Euh… Bon, je suis pas spécialiste. En gros, tout le long du film, j’ai prononcé les mots “grrrr, mmmm, AH AH AH AH AH AH, non mais… AH AH AH… Mmmm, ouuuh, mmmm”. Ce qui est bon signe. Quelle meilleure critique que celles des onomatopées qu’on prononce presque inconsciemment et le filet de bave qui coule le long de la bouche alors que les amis avec qui vous regardez le film vous suggèrent “tu devrais fermer la bouche”. Ca, c’est fait.

Contrairement à mon amie Maéva, je ne suis pas une yaoiste c’est à dire que les garçons qui se roucoulent dans le trognon, je cours pas après (ce film n’en est pas, mais la tension sexuelle qui y règne, qui saurait la nier?^^). Quoi que j’ai plutôt l’impression que c’est une sorte de virus de fan qui se transmet et qu’elle commence à refiler à son entourage^^. Bref. Je ne suis pas non plus une spécialiste de l’univers asiatique quoi que je suis une amateur (trice? teure? teur? hein?) du cinéma coréen que je connais. Je ne saurais pas trop comparer le film à l’anime nippon, même si je compte faire témoigner des connaisseurs. Bref, j’étais un peu toute nue en lançant le film (pas littéralement, mes non-lecteurs, pas littéralement) mis à part mon amour pour le cinéma coréen dans lequel j’ai quand même des repères. C’est d’ailleurs ce qui m’a intrigué dans le film, en tout premier, sa nationalité. Sa photographie et Joo Ji Hoon. Quoi, je l’ai déjà dit, ça? Ah, pardon.

En gros, je l’ai aimé, ce film. J’ai ri, j’ai eu des frissons drama version et j’ai eu faim. La fin est frustrante, cela dit. Ô combien frustrante. Mais ça, mes non-lecteurs, il m’est interdit de vous dire pourquoi sans vous révéler une des intrigues principales. L’un des plus gros succès en Corée de l’année 2008 (interdit aux moins de 15 ans là-bas, me semble-t-il, bon…), adaptation,  possède toutes les qualités d’une réussite assurée [pas en France, visiblement, grrr]. Des acteurs exquis et In, un univers tout en sucre mais pas mielleux ou pas tout à fait, en tout cas, un humour décapant qui rie de tout et avec n’importe qui, le traitement de l’homosexualité et de l’hétérosexualité timide… Je dis oui. Oh, et mention spéciale à Joo Ji Hoon, Yoo Ah In, Choi Ji Ho,et Kim Jae Wook qui vivent leurs rôles respectifs avec leurs jolies dents blanches, là ([STOP] cliché assumé [/STOP]).

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