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68, mon amour, de Daniel Picouly

Par Mcabon

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68-mon-amourIl est des romans qui, même avec un an de retard, se lisent avec délectation. Ceux de Daniel Picouly appartiennent à cette catégorie. Avec 68, mon amour, l’auteur du Champ de personne, frappe un grand coup. Dans une reconstitution historique romancée, la petite histoire rencontre la grande. Découpé par heure, le roman reprend la trame du 23 mai 1968 où De Gaulle faillit quitter la présidence avec en trame de fonds les événement qui secouent la cité de Nanette et Saint-Mexand. On voit le général parler au fantôme de sa fille Anne, Monnerville, trépigner à l’idée de devenir président de la République par intérim, Pompidou hésiter, les centristes de VGE soutenir le pouvoir en place dans l’espoir de le prendre un jour, des étudiants qui manifestent, d’autres qui cherchent à passer leurs examens, « Ecoute Mich, je veux bien aller en fac avec les fils à papa, mais je ne veux pas me faire taper par ces gens-là. Si on va là-bas, c’est pour être meilleurs qu’eux ». Puis De Gaulle reprend goût au combat, essaie sa nouvelle DS conduite par Chaudrake, le père du narrateur, revient et ses barbouzes organise une contre-manifestation dont le succès, in extremis, éloignera le risque révolutionnaire.

« La particule n’est pas comme la monnaie : la mauvaise ne chasse pas la bonne ». La M’man.

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