Speed Racer, ou quand les effets spéciaux jouent les 1ers rôles...

Autant le dire tout de suite, si vous aimez le tout numérique et l'action épileptique, vous êtes prêts pour ce film d'une intrigue aussi profonde qu'une flaque. Autant le dire tout de suite aussi, si vous n'êtes pas de la catégorie énoncée plus haut : vous n'êtes pas la cible de fans visée par ce film, donc, pas la peine de râler sur les effets numériques qui bouffent les acteurs, sur le scénario simplet, ou les dialogues de 15ème classe, pas la peine de pleurnicher -parcequ'on vous connaît, les intellos, hein ,Robert!- sur la pauvreté du propos, sur le pourquoi de faire ce genre de film, sur la mise en scène trop fade lorsqu'elle n'est pas éjculatrice précoce dans l'action, bref, non, mais enfin, les gars, vous vous attendiez vraiment à autre chose que de du fast food movie? Regardez moi dans les yeux et dites moi que vous n'avez pas juste envie de râler pour le plaisir. Parceque pour être honnête : moi, c'est exactement le genre de film qui m'énèrve parceque je le trouve inutile, et donc éternuer sa bile là dessus devient un plaisir coupable et très égoïste.
Mais bon, soyons lucide, si je ne suis pas égoïste, qui va l'être pour moi?....
Un film qui n'apporte rien et ne mène à rien donc, et dont on imagine très bien pourquoi le casting à accepté de jouer, en un mot : alimentaire.
Sur ce, j'éspère vous retrouver encore plus nombreux la prochaine fois (je vise le une personne qui me lise, c'est pas gagné), et pour vous attirer je vous dirais bien que je me montrerais nu, mais je doute que les effets spéciaux soient suffisament avancés pour me rendre présentable...
A bon salut, entendeur,
Le monde peut dormir tranquille, Bannister est là...