De : Alfred Teckel
Un épisode honteux et oublié de la "glorieuse" histoire de France, voilà ce que nous donne à lire Gilles Laporte. Depuis les années 1630, la France, en difficulté avec le duché de Lorraine, s'est permise d'y envoyer ses troupes de soudards, qui pillent les villages, apportent peste et désolations, et ravagent les splendeurs du duché : Nancy, Lunéville, Saint-Nicolas-de-Port, etc...Voulant à tout prix annexer le duché insoumis au premier royaume d'Occident, Louis XIII, mais surtout son âme damnée le cardinal de Richelieu, assiègent La Mothe, importante place forte des Vosges aux confins du duché et de la France. La Mothe, 4000 habitants, une taverne, des chanoines, une congrégation de bonnes sœurs, des troupes vaillantes, la fierté du duc Charles IV. Durant toutes ces années, les habitants résistent à l'envahisseur, les femmes contribuant elles aussi à la défense de leur pays.
Le récit se déroule sur plusieurs années, de 1634 (premier siège) à 1645 (destruction totale et définitive de la ville).

En effet, après la prise de La Mothe en août 1645, les Français, malgré le traité signé, ruinèrent la ville à tout jamais, en la faisant sauter et en ne laissant que des gravats derrière eux.Basé sur documentation historique sérieuse, ce magnifique roman peut faire comprendre bien des choses à ceux qui idéalisent un pouvoir excessivement fort.
Titre : Les Dernières violettes de La Mothe Auteur : Gilles Laporte Editeur : Eska Thème : Roman historique
Je ne vous connais pas, Monsieur Teckel. Je regrette de ne vous avoir jamais rencontré. Un jour, peut-être... Je vous remercie pour ces chaleureuses impressions de lecture, du fond du coeur !
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 31 mai à 23:48
Cher monsieur Laporte,
Au cours d'un de ces atroces, amusants et très égocentriques exercices "d'autogoogling" comme on dit en bon français dans le texte, je suis tombé sur votre petit mot ici même. Nous nous sommes déjà, parfois rencontré. En fait, nous nous apercevons de plus ou moins loin chaque année ou presque, à Saint-Dié au F.I.G.
Je suis heureux de voir que vous tenez compte des avis de vos lecteurs même quand ils sont enfouis dans l'anonymat du net!
Bien cordialement,
Alfred Teckel.