la rose
se meurt que les
lèvres d’un vieil homme assassinentles pétales
se taisent
mystérieusement
les invisibles pénitents se déplacent
avec des visages de prose et sanglotant, des vêtements
Le symbole de la roseimmobile
avec des pieds affligeants et
des ailes
s’élèvecontre les marges de chanson ascendante
un étalon douceur, leslèvres d’un vieil homme assassinent
les pétales.
e. e. cummings, Portraits (VII) dans Tulipes, dans tulipes & cheminées [extraits de deux recueils], traduit de l’américain par Thierry Gillibœuf, La Termitière, 2004, p. 72.
the rose
is dying the
lips of an old man murderthe petals
hush
mysteriously
invisible mourners move
with prose faces ans sobbing, garments
The symbol of the rosemotionless
with grieving feet and
wings
mountsagainst the margins of steep song
a stallion sweetness , the
lips of an old man murderthe petals.
e. e. cummings, Portraits (XIX), in Tulips; Complete Poems 1904-1962, edited by George
J. Firmage, Liveright, New-York, 1991, p. 88.
une contribution de Tristan Hordé
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