Ce week end, destination improvisée vers la capitale belge. Deuxième session et toujours autant de plaisir de la redécouvrir et de parcourir ces rues empreintes
d'un cosmopolisme et d'une effervescence qui font tout son charme et me font penser par certains aspects à une "little Manhattan".
Pour moi, Bruxelles, c'est ça :
la quasi intégralité des plus grands journaux du monde entier représentatifs de ce formidable melting-pot culturel.
Je reviens donc dans ma besace avec quelques "coups de zincs" à vous faire partager. Je vous épargnerai mes médiocres commentaires touristiques de la ville, des
guides s'en chargeront bien mieux que moi. Les itinéraires de balades de l'Internaute sont par exemple parfaits pour la
découvrir.
A Bruxelles, le week end, on a le privilège de bénéficier des tarifs préfentiels de certains hôtels laissés à l'abandon par les hordes d'hommes et de femmes d'affaires. Bons plans garantis. Avec
mon Zinc de mari, on s'est donc amusé à séjourner à l'hôtel Bloom près du Botanique, à mi-chemin entre la ville haute et basse, super point de départ pour
se balader à sa guise à pied ou en vélo dans tout le centre ville.
Le décor est minimaliste, épuré, atmosphère zénifiante certifiée, et la chambre aux allures seventies, est sobre à souhait. Le must : une décoration murale personnalisée et réalisée par des
jeunes artistes fraîchement diplomés d'écoles d'Art et de Design. Notre fresque a été réalisé par une jeune artiste portuguaise, Neuza Antunes. Parfum de chaleur qui nous refait penser à Rio et Picinguaba.
Le Botanique que nous voyons de notre chambre, est le centre culturel de la communauté française de Belgique.Voici une petite photo d'une des facades avec fenêtres en verres surlequelles sont reproduites des peintures aux allures de Alice au Pays des merveilles...
L'expo qui commence le 4 juin donne envie d'y retourner rien que pour ça. Stephen Vanfleteren, un des grands noms de la photo belge expose ces tirages en noir et blancs consacrée à sa vision de la Belgique, une autre façon de la découvrir...
Toujours du coté des galeries, petit coup de zinc pour un jeune photographe qui expose pour la première fois à la Photo Gallery :Roland Blanc qui propose une variation sur un thème intitulé "Bruit Blanc".Les tons sont sourds à l'image du silence qui émane des situations mises en scène. L'atmosphère de ces photos dégage une certain sérénité.
Puis on se rend à la périphérie de la ville et on pousse la porte d'un immeuble quasi désert pour se retrouver quelques étages plus haut dans la galerie des Filles du Calvaire. C'est le dernier jour pour une exposition proposée par Merlin James autour d'un artiste que je découvre, Serge Charchoune et neuf autres peintres dont certains de leurs univers sont en affinités avec le peintre. Je ne me lancerai pas dans de pseudos analyses, j'en serais incapable, la peinture étant simplement pour moi un gouffre d'émotions...
Pour finir cette balade culturelle, un petit tour au centre belge de la Bande Dessinée, l'Institution du 9e art dans un sublime immeuble, parfaite illustration de l'Art Nouveau, pas très loin de la très jolie place des Martyrs.
Et pour se balader, se laisser aller à la terrasse d'un café sous le soleil du Nord? Je ne serai pas très originale mais quel plaisir d'aller du coté de Sainte-Catherine et Saint-Géry où nous avons passé une bonne partie de notre temps.
On respire loin de la foule des touristes qui sillonnent la grande place (certes magnifique) et les rues aux alentours. Deux quartiers où il font bon vivre, shopper et se restaurer, d'ailleurs beaucoup d'excellents petits restos notamment asiatiques (oui, vous connaissez mon penchant pour cette cuisine), par exemple au Fanny Thai.
Pour boire un pot, le "spot" incontournable, bon esprit et sans prétention, c'est bien le Zébra en face des Halles Saint-Géry.
Pas très loin, coup de zinc pour une petite boutique de thé. La maitresse des lieux fait venir tous ses thés de Chine et en parle avec un amour non dissimulé, on resterai bien des heures à l'écouter.
Quelques mètres, plus loin, je me décroche la machoire à la vue de la maison internationale des littératures qui me fait dire, sans l'ombre d'une hésitation, c'est bon, Bruxelles est une ville où je pourrai vivre, avec la librairie Tropismes, je serai en lieu sur.
Samedi matin, direction le quartier des Sablons, au Pain quotidien. Vous allez me dire, oui bon, on connait et on ne va pas à Bruxelles pour ça. Et bien détrompez-vous! Parce que la terrasse à 11h du matin, ilôt préservé au coeur du quartier des Sablons, vaut vraiment le détour pour commencer la journée en douceur dans un havre de paix...
Avec les idées un peu plus claires, on arpente le marché des antiquaires sur la petite place et on zieute l'enseigne du chocolatier Pierre Marcolini. Comment résister? La vitrine émoustille déjà nos papilles. Et je suis fan de leur affiche.
On est très sage et on ramène simplement une plaquette de dégustation de chocolat noir du...Brésil.
Saveur délicieuse sans trop d'amertume. Notre séjour bruxellois touche à sa fin...On pense à l'ouverture prochaine du Musée Magritte, Sophie Calle qui expose au musée des Beaux-Arts, à une future dégustation de bières belges et on se dit que Bruxelles, c'est finalement tout près de Paris, "la porte d'à coté". Bref, tous les prétextes sont bons pour y retourner cet été.