Tout ce qui aura pu être réuni de l'auteur et son oeuvre est présent dans ces 2000 m² de musée, on tente de garder une certaine objectivité en ne dissimulant pas la participation au journal Le Soir, dirigé par les Allemands durant 39-45, mais on ne cherche pas non plus à « jeter de l'huile sur le feu », précise Philippe Godin, qui a participé à la « scénarisation » des lieux. Mais le bâtiment impressionne nos confrères de l'AFP qui rapportent combien l'endroit est tout à la fois clair, léger et rond. « Je n'aime pas les labyrinthes obscurs. C'est pourquoi on passe de certaines salles à d'autres en prenant les passerelles qui surplombent l'atrium », leur commente l'architecte. L'idée essentielle était de « recréer un monde enchanteur ».
Pour la veuve, Fanny Rodwell, qui a apporté les 15 millions € de financement, l'emplacement a quelque chose de lointain - étant situé à 20 km de Bruxelles. Mais le directeur, Laurent de Froberville se veut rassurant : « A terme, nous avons pour objectif 200.000 visiteurs par an. » On pourra, avant de s'y rendre physiquement, faire un tour sur le site internet du Musée Hergé. www.museeherge.com
