DEPECHE MODE STORY : The singles 86-98

DEPECHE MODE STORY Part 13 : The singles 86-98 (1998)




Pour retrouver les Mode en tournée, il faut attendre la sortie, en 1998, de la seconde partie de la compilation des singles, la bien nommée 1986-1998. Ce sera l’occasion pour le groupe de reprendre la route, la première fois après les déboires de Dave Gahan et la quasi disparition de ce dernier ( et de Depeche Mode dans la foulée ). Tournée forcément anthologique et appréciée des fans, tout comme ce double cd, qui sans rien apporter de bien frais à la légende de Basildon ( ah si, un single inédit, voyez plus bas ) est un excellent prétexte pour se rendre compte combien DM a marqué les années 80 et su résister aux 90’s. Des tubes pop indus à la « Stripped » à l’electro pop de « Personal Jesus », en passant par les guitares menaçantes de « I feel you », il y en a pour tous les (bons) goûts. Une incroyable collection de classiques qui résistent à l’épreuve du temps et racontent d’une ascension formidable, celle d’une formation qui a marqué de son empreinte l’évolution des techniques musicales et su embrasser d’un même geste le succès grand public et le maintien d’une forme certaine d’intégrité artistique. L’inédit de 1998 s’appelle lui « Only when i lose myself », et semble être une chute de session d’enregistrement de l’album Ultra. Mais bien arrangé, enrobé de violons et joué sur un tempo lent et poisseux, il trouve sa place avec discrétion sur cette compilation où il fréquente peut être une trop bonne compagnie. Encore plus réussie sera finalement sa face B, « Surrender », qui bénéficiera d’un très bon remix des français de Catalan Fc. 1998, année cruciale pour replacer DM au centre des débats. Les néophytes se voient offrir une géniale séance de rattrapage, les fans de la première heure communient ensemble à Bercy pour le show du retour, qui s’achève sur les notes inattendues de « Just can’t get enough », que Dave semblait avoir pourtant pris en grippe. Les auditeurs n’en ont pas assez ? Voilà qui tombe bien, les Mode n’allait tout de même pas raccrocher à l’aube d’un nouveau siècle et après avoir traversé tant de tempêtes… (8/10)