La faillite de General Motors est finalement arrivée. C’est la troisième plus grosse faillite aux Etats-Unis, derrière Lehman Brothers en septembre 2008 et Worldcom en 2002. Après plusieurs tentatives de sauvegarde, l’ex numéro un mondial, s’est enfin déclarée morte. L’objectif est de refonder une entité après une restructuration rapide de trois mois environ. A l’issue de la procédure, le Trésor américain, devrait être le principal actionnaire avec 60 %.
Pour le constructeur de Detroit, dont le cours était tombé vendredi sous la barre de 1 dollar par action (contre 94 dollars en avril 2000), c'est la conclusion logique d'une longue dérive financière qui l'a vu accumuler 88 milliards de dollars de pertes en cinq ans, sur fond de chute des ventes automobiles. La crise économique n’est donc pas la seule responsable de ce fiasco. Les raisons de l’échec de General Motors sont multiples. Le constructeur américain n’a pas su s’adapter aux besoins des clients et sa gestion n’était pas assez rigoureuse pour affronter la crise.