Ainsi, de 2004 à 2008, les ventes ont perdu 13,1 millions $ canadiens, passant de 157,5 à 144,4 millions, soit 2,1 % de chute. « Par ailleurs, les ventes totales de livres en 2008 ont atteint 810,1 M$, une baisse de 3,0 % par rapport à 2007. Il s'agit d'un premier recul des ventes de livres depuis 2001. La période 2001-2008 demeure tout de même une période d'expansion, avec une croissance annuelle moyenne de 4,0 %. Cette période de croissance est aussi caractérisée par certaines tendances lourdes », l'indique l'Observatoire. On constate également une baisse de moins de 10 % dans les parts de marché des maisons de distribution qui fournissent les librairies, passant de 71,3 % à 61,4 %, qui présage une augmentation de ventes de livres en anglais. D'autre part, on assiste à une sorte de migration de ces mêmes ventes, puisque l'on passe des régions centrales aux périphériques, soit une hausse pour ces dernières de 19,1 % à 23 %.
Une bonne nouvelle cependant, « les ventes de livres par habitant ont crû annuellement de 5,6 % et atteint 66,06 $ en 2008 ». Les chaînes ont par conséquent vu leur PdM se hisser à 49 % contre 28 % pour les librairies indépendantes.
