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La ligne blanche

Publié le 05 juin 2009 par Pierre Salviac

Richard Gasquet et Richard Virenque, même combat les deux Richard. Ils auraient été dopés à l’insu de son plein gré.

En tout cas, après un mois de silence c’est la thèse que défend aujourd’hui Richard Gasquet dans une interview accordée à l’Equipe. C’est lui qui parle. Mais sous le contrôle de son agent et de son conseil en communication. Son entretien a été relu et amendé par ses avocats nous précisent les confrères qui l’ont interviewé. Par conséquent je n’accorde aucune valeur à ce témoignage.

En attendant, je lis que le test ADN demandé par Richard Gasquet a prouvé que ce sont bien ses urines qui ont été contrôlées et que l’échantillon B a confirmé le trouvailles de l’échantillon A. Donc, il y a bien eu consommation de cocaïne, ce qui menace Richard Gasquet de deux ans de suspension.

Dans l’interview donnée à l’Equipe je comprends bien que, ne pouvant pas nier l’évidence, les avocats de Richard Gasquet s’emploient à nous faire croire qu’une main mal intentionnée serait à l’origine de cette affaire. Un témoin est même cité qui aurait vu circuler de la cocaïne à la table au cours de la soirée en question. Comme le témoin est anonyme je n’accorde aucun crédit à ses déclarations.

Quelle conclusion tirée de cette plaidoirie par voie de presse ? Qu’à aucun moment Richard Gasquet n’a dépassé la ligne blanche comme il l’affirme à mes confrères venus l’interviewer.

Soit, mais ne pas dépasser la ligne blanche ne veut pas dire qu’on n’a pas touché à la ligne blanche.


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