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Deuxième volet de la vie des femmes au Moyen âge, ce volume de Duby m'a moins plu que le premier. Il traite moins de personnages individualisés par des textes, des mythes ou des légendes que de personnages réels, plus anonymes, moins colorés.
Il apparaît à travers les généalogies et les textes que les épouses sont souvent plus haut placées dans la société que leur époux et que c'est par elles qu'un homme s'élève. Les textes rendent donc grâce à cette figure tutélaire de la dynastie. Le mariage est au cœur de cette politique et maintient la paix sociale. Concubines et servantes engrossées existent toujours mais le mariage devient un sacrement et les manquements à la fidélité conjugale sont moins admis. Il n'est pas rare d'épouser une concubine par exemple. Puis ces femmes doivent mettre des enfants au monde qui prennent la suite de leur père et font fructifier leur domaine.
A travers quelques femmes citées par une société misogyne, on peut esquisser les rapports sociaux qu'elles ont dans une famille noble. La réflexion s'oriente selon trois points : servir les morts, Épouses et concubines et le pouvoir des dames.