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Le pinceau de feu

Publié le 11 juin 2009 par Rendez-Vous Du Patrimoine
Le pinceau de feu
Clichés I. Rambaud
J'ai déjà ici évoqué l'oeuvre de Jean-Paul Marcheschi à l'occasion de son exposition à Nantes sur Dante Tenebroso. Cette fois, ses oeuvres nombreuses et tout aussi fortes évoquent Les Fastes d'Ovide et ont pris place au musée de préhistoire à Nemours. Bronze, papier, cire, encre noire, percements, lueurs. Emotion.
Le pinceau de feu
L'artiste, le Daimon, comme le surnomme le poète Jacques Roubaud, manie le "pinceau de feu" pour réaliser ses visions nocturnes et ténébreuses mais tout autant lumineuses et célestes.
Dans le cadre dépouillé de ce musée où la rigueur des formes répond aux jeux de la lumière et des ombres, cette exposition prend un relief particulier. La mort y est présente, l'eau stagnante, les corbeaux freux, mais aussi les éclairs et comme la foudre noire qui transperce les murs et y imprime sa trace.

Le pinceau de feu


La poésie des lieux est transfigurée par cette présence magnifique qui s'impose au visiteur et tel le nocher du Styx le guide depuis l'arrière de la pirogue. Le voyage passe par les déserts de la nuit, les éboulis, les apparitions, les peurs, le surgissement de l'aube.

Le pinceau de feu


L'exposition, présente jusqu'au 18 octobre, s'accompagne d'un livre d'art confié à Jacques Roubaud et au photographe Stefan Meyer.

Pour les bibliophiles, les poètes, les artistes, tous ceux qui aiment la création et la mettent au centre du monde.

Merci pour votre lecture ! Thank you for reading !

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