Magazine Internet

Le mythe de la caverne des médias sociaux

Publié le 12 juin 2009 par Lilzeon

Le mythe de la caverne des médias sociaux

Citoyens !

Tu te rappelles du mythe de la caverne de Platon ?

“Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ne nous ressemblent-ils pas ? Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.

Que l’un d’entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?”

Analogie intéressante avec ce qu’on peut constater comme peur côté marques et individus quand il s’agit de médias sociaux. Média quoi ? Média qui parle, qui interagit. Et finalement plus d’intermédiation à distance, mais du quotidien, du dur. “t’as fait quoi hier soir ?” “Bu un Coca”. Damn, une trace ! ça y est, ils parlent de nous.

Et donc, on sent qu’on parle de nous, un peu dans notre dos. Ceci dit il n’y aurait qu’à se retourner hein ! On sent l’écho, comme quand on hurle dans la caverne de Platon ou dans le parking du BHV, un peu agressif au début, et puis plus doux, et puis insignifiant, qu’on ignore…Sauf que quelqu’un a hurlé, et que sur le web, ça s’entend à vie.

Alors un jour tu te retournes pour de bon, et tu vas à la lumière (ahah !) et tu découvres les joies du monitoring, de l’écoute, de la veille.

Les ombres sont en fait des gens, des individus qui sont autant d’enseignements quand regroupés. Et depuis ton écho, tu entends en fait leurs échos.

les consommateurs sont des “insights-consumers”, des insumers. Qu’il faut entendre, vite !

(texte écrit sans drogue, mais avec une grande envie de café)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Lilzeon 1524 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine