Portrait d'une femme androgyne
Charlotte a débuté très tôt dans le cinéma. Couvée par ses parents (Jane Birkin et Serge Gainsbourg), la petite avait 13 ans lors de sa première audition pour Paroles et Musiques d'Eli Chouraqui. Claude Miller la remarque ensuite et lui offre le rôle de sa consécration : L'effrontée. Sa performance lui vaudra son premier César (du meilleur espoir féminin). Elle travaillera par la suite avec son père et sa mère. En 1988, Claude Miller, qui aime décidément cette jolie jeune fille, véritable portrait craché de ses parents, lui offre son deuxième grand rôle principal pour La petite voleuse. Elle décide ensuite de consacrer sa vie au cinéma et arrête les beaux arts. Paradoxalement, c'est à partir de ce moment là que sa carrière commence à stagner.
Il faudra attendre les années 2000 pour que sa carrière redémarre avec de très bons rôles comme La Bûche, qui lui vaudra son deuxième César (cette fois ci de meilleure actrice dans un second rôle), ou les films de son cher mari Yvan Attal (Ma femme est une actrice, Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants). Bilingue par sa mère, Charlotte s'exporte aussi à l'étranger avec des rôles dans 21 grammes et I'm not there aux côtés du regretté Heath Ledger. Mais il faudra attendre 2009 pour que l'actrice reçoive le rôle clé de sa carrière presque sans faute : Antichrist de Lars Von Trier, qui la propulse star de Cannes. Ce rôle lui vaudra un prix d'interprétation féminine, et qui sait, peut-être un César de la meilleure actrice en 2010 ? Décidément, l'année 2009 aura été l'année Charlotte... for ever.
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