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L.F.D.A., ce qu'il en restera

Publié le 16 juin 2009 par Jul

 

La force de l'art 02 est finie depuis deux semaines, mais je n’avais pas trouvé le temps d’en parler jusqu’ici.

L.F.D.A., ce qu'il en restera

Triennale d’art contemporain qui fit beaucoup parler d’elle à sa création, elle était présente du 24/04 au 01/06 au Grand Palais pour sa deuxième édition, ainsi que dans quelques autres musées et monuments parisiens (Louvre, Eglise Sainte-Eustache, Musée Grévin ..). On a ainsi pu retrouver des grands noms de l’art actuel comme Orlan, Pierre et Gilles, Daniel Buren, à côté d’artistes plus jeunes : Virginie Yassef, Butz & Fouque.

Evènement qui attira moins le public que ses voisins « Le grand monde de Warhol » et « Une image peut en cacher une autre », il m’aura surtout permis de découvrir, au milieu d’œuvres contemporaines que je n’ai pas toujours comprises (Anita Molinero, Wang Du), les photographes Jean-Baptiste Ganne ("The illustrated capital") et le duo Butz & Fouque.

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"The illustrated capital", J.-B. Ganne, La Force de l'art 02, Grand Palais

… Et surtout le petit monde de Fabien Verschaere, enfermé dans un container rouge et noir représentant un cerveau.

Longuement hospitalisé quand il était enfant, Verschaere lut énormément de mangas, comics, contes, BD et autres illustrations, et se créa ainsi un imaginaire bien à lui qui lui sert depuis dix ans de base à son travail d’artiste : fées, monstres et chimères entourent ce trentenaire barbu aux yeux bleus qui se représente souvent lui-même dans ses dessins et ses figurines en plâtre. Aimant toucher à tout, il travaille aussi sur de la vaisselle ("Eat me", 2009), customise ses vêtements, peint sur des abat-jours, jusqu’au film d’animation "Modern Circus", 2009 (dessins de F. Verschaere ; musique de Flairs ; participation de Michaël Armellino). Il illustre avec une vitalité liée à son hospitalisation, les grands thèmes de la vie, le tout donnant naissance à un univers à la fois drôle et tragique, révélateur de son imagination très fertile, et à des personnages grotesques et carnavalesques incarnant ses rêves les plus fous comme ses pires cauchemars.

L.F.D.A., ce qu'il en restera

Faben Verschaere, La Force de l'art 02, Grand Palais 

Son exposition à L.F.D.A. était l’occasion de présenter un riche aperçu de son travail de ses dix dernières années. Sorti des Beaux-Arts de Paris et de Nantes, il a participé à plusieurs expositions en France et à l’étranger depuis 2000.


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