
Elle a affirmé : « Pour 2010, il est encore trop tôt pour vous donner des chiffres, mais je suis prête à prendre, dans le cadre du contrat d'objectifs, des engagements sur les moyens nouveaux qui seront attribués au CNRS dés 2010 », et a rappelé que « l'emploi sera maintenu en 2010 comme en 2011, au CNRS comme dans tous les organismes de recherche ». Elle a aussi rappelé que le CNRS a « la possibilité d'avoir 390 recrutements plus 90 chaires, soit 480 nouveaux chercheurs dans vos laboratoires dés cette année ».
Par contre, elle a insisté sur l'importance dans la réforme d'une « évaluation externe et indépendante » des instituts. Celle-ci devrait être faite par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES). Elle a toute fois concédé être prête à engager des discussions « avec l'AERES pour améliorer encore ses méthodes d'évaluation, mais le principe d'une évaluation externe sur la base de critères incontestables doit être conforté ».
Elle a aussi défendu l'idée principale (et polémique) de la réforme, à savoir la réorganisation du CNRS en dix instituts, dont un serait réservé aux sciences et technologie de l'information. Si elle reconnaît que ce dernier « fait débat », Valérie Pécresse affirme tout de même « j'y suis très attachée».