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Orsenna, petits pas et salsa

Publié le 20 juin 2009 par Irene

Orsenna, petits pas et salsa Orsenna, petits pas et salsa Hier soir, j'ai papoté un peu avec Orsenna, puis j'ai fait la java. C'était super sympa et, comme toujours en Touraine, dans un cadre fabuleux : celui du Clos Lucé. Le manoir où mourut Léonard de Vinci (tout de même) et un très beau parc arboré qui met en scène ses toiles et ses machines incroyables. Un lieu rêvé, donc, pour écouter un autre génie, Erik Orsenna, à la polyvalence extravagante. Romancier, économiste, conseiller d'Etat… le genre de parcours qui me fascine. Un académicien marin (avec des origines saumuroises) capable d'écrire sur le Gulf Stream, le coton ou l'avenir de l'eau. Là, comme il s'adressait à de jeunes entrepreneurs du CJD, il nous a parlé de la méthode Lean, venue du Japon, qui, grosso modo, s'intéresse à la performance de l'entreprise via une certaine souplesse. J'ai donc bu ses paroles avant de lui offrir un verre de vin (du chenin de chez Jacky Blot) en parlant écologie. Pour moi qui n'ai aucune culture de l'entreprise, cette soirée fut aussi exotique que le repas Renaissance, excellent, qu'un consultant en cuisine historique, sieur Sausin, nous a servi en "vieux françois". Comme la soirée était sponsorisée par X Noir, j'ai été chargée de remettre trois cartons de bulles roses à des inconnues, tirées au sort. Que des Tourangelles, étrange hasard qui m'a valu des quolibets… A ce propos, le monde est petit : il y avait 220 personnes dans la salle, et je me suis retrouvée à côté des patrons de l'unique usine de mon ancien village…
A la suite de quoi la piste de dance s'est ouverte. Sophie, impeccable dans sa longue robe fendue, a assuré, hilare, avec JC. Pas comme moi qui risque la syncope à la moindre farandole. J'ai beaucoup moins de souplesse que la méthode Lean. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas déhanchée, alors je me suis quand même un peu lâchée (toutes proportions gardées). Une Margaux qui se lâche reste une Margaux coincée, surtout après un an d'hibernation sentimentale. Bon, ce n'est pas le dégel non plus. Comme dirait Anne Roumanoff, j'ai hésité entre "la louve lubrique" et la célibataire en phase terminale. Aucune des deux formules ne s'est imposée, faute de pouvoir se griser (prendre la voiture alcoolisée sur la levée de la Loire en pleine nuit, c'est déconseillé : d'Amboise à Tours, il y a plus de virages que de bulles dans un verre de vouvray).
Photos : Erik Orsenna et Patrice, goguenards. Fruits rouges, réglisse, pruneaux, chocolat, poivron… autant d'arômes qu'on peut retrouver dans un vin.


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