Le Parisien, Le Figaro
C’est ce que remarque Le Parisien, qui note sur une page qu’« alors que de nouvelles études démontrent le lien entre
l’exposition aux pesticides et certaines maladies, des victimes s’organisent » pour « faire
reconnaître les risques ».
Le journal se penche ainsi sur une étude de l’Inserm parue dans les Annals
of Neurology, qui « vient de confirmer que l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de
survenue de la maladie de Parkinson chez les paysans ».
« L’Institut de veille sanitaire a, de son côté, décelé des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes bretonnes, dans certains cas longtemps après leur exposition à ces produits
», ajoute le quotidien.
Le Parisien cite notamment Nicole Delépine, responsable de l’unité cancérologie pédiatrique à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), qui déclare qu’«
avec les pesticides, on fabrique les cancers de demain. Plusieurs études ont clairement montré que l’utilisation par les femmes enceintes d’insecticides à la maison était associée à une
augmentation du taux de leucémies chez l’enfant ».
Le journal cite l’Union des industries de la protection des plantes, qui indique pour sa part
que « les produits phytopharmaceutiques mis sur le marché ont fait l’objet d’évaluations précises et ne présentent aucun risque pour la santé et
l’environnement, s’ils sont utilisés selon les conditions d’emploi figurant sur l’étiquette »