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A l'immortelle Bien-aimée, de Virginie Reisz

Par Lethee
A l'immortelle Bien-aimée, de Virginie Reisz Présentation de l'éditeur
« De me rappeler ton sourire, tes yeux, ta peau que je connaissais avant de la toucher, m'emporte, mon ange, hors de ma chambre, hors de mes barreaux, hors de ma douleur, de ce corps impitoyable dans le combat engagé jadis entre lui et moi, qui me trahit et se dérobe sans qu'il semble y avoir de fond cette fois, de plancher d'où repartir, se relever. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. » C'est un homme. Il est seul, il est sourd, il est malade. Il vient de s'aliter pour la dernière fois. Son agonie va durer trois mois, au cours desquels, dans ses moments de rémission, il écrit à la seule femme vraiment aimée son combat pour la liberté et l'art, ses ambitions et ses frustrations, sa soif d'amour et ses blessures les plus profondes. Au fil de ce cinquième roman, Virginie Reisz nous fait entrer dans la tête de Ludwig van Beethoven, musicien, penseur aussi, et surtout être humain extraordinaire, dont le manque d'amour, les déficiences corporelles, la volonté et la confiance qu'il en a tirées, nous parlent, par delà les époques et au-delà de la musique.
Biographie de l'auteur
Virginie Reisz est née à Paris en 1970. Après des études de lettres supérieures classiques, elle s'installe à Jérusalem où elle travaille pour l'édition française du Jerusalem Post. De retour à Paris, elle publie en 2003 son premier roman : Vole vole Papillon (Joëlle Losfeld ), que suivront L'Insulaire (La Martinière, 2004), Collision (id., 2005) et Sonate d'été (Mercure de France, 2006).
Voilà aujourd'hui le livre que je vous conseille, ne serait-ce que pour ces quelques perles :
"j'ai confondu le manque du coeur avec celui du corps"
"on peut ne pas se rencontrer, il intervient là l'histoire de chacun, de la naissance aux combats ou à l'absence de combats"
"La mélodie, c'est la vie sensuelle de la poésie."
"Ma musique, venue du coeur, doit aller au coeur, et le coeur ne pleurniche pas, il est le levier de tout ce qui est grand. Elle doit émouvoir, amener à agir."
"On se trompe sur les objets de désirs, puisqu'on désire ce qu'on n'est pas, puisqu'on désire en vain."
et enfin :
"Les ailes renaissent, repoussent, dans la nature d'abord, où on est face à soi. Elles se replient quand on s'allonge dans les bois, sur les tapis de feuilles, au milieu de leurs minuscules habitants, dos contre terre. On touche l'azur du regard et le regard s'y perd, s'y engouffre, s'y réfugie. Les arbres alors nous emmènent : rien n'est mort à qui écoute de l'intérieur. Tu les avais fait se déployer, mes ailes étaient celles de ton amour."
A lire en écoutant bien sûr.... l'Allegretto de Beethoven, par l'orchestre de Paris dirigé par John Nelson.
Cadeau du soir...


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Anaïs Charras
posté le 13 juillet à 03:12
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