Soap & Skin.

Mon Lenny m'a emmenée écouter cette artiste, Anja Plaschg, lors de sa prestation, à Radio France.
Dans le studio trônait un piano à queue sur lequel était posé un ordinateur portable.
Bernard Lenoir a présenté "Soap & Skin" sur un ton assez élogieux.
Puis, est arrivée cette frêle jeune femme (19 ans) toute de noire vêtue et droite dans ses bottes.
Dès les premiers accords de piano, on ressentait une atmosphère grave et mélancolique, rehaussée de temps à autre, par quelques touches électroniques ou de cordes.
Les mots qui s'échappaient de la bouche d'Anja étaient tristes, parfois durs.
Il y avait de la rage, de la colère mais aussi de la tristesse.
Sa voix était tantôt fragile, tantôt mature et puissante.
A un moment, elle a délaissé son piano, ne laissant que le son de l'ordinateur portable, puis est revenue en frappant des mains.
Pour terminer, elle chantait sur scène, et de temps à autre, exécutait quelques pas d'une danse un peu macabre et mécanique.
"On ne sort par indemne de cette expérience musicale..."