"- Tu vois comme on peut se gourer, hein ! Je croyais bien que t'allait la rejoindre.
- C'est pas pour ça que tu m'as invité à dîner, non ?
- Ben si ! Pour que tu y ailles pas.
- Alors t'as pensé que j'aimais mieux les rognons que ta femme ? J'avais l'air d'avoir tellement faim ?" (La traversée de Paris)
"The women" (2009) de Diane English avec Meg Ryan, Candice Bergen, Jada Pinkett Smith, Eva Mendes, Annette Bening, Debra Messing...
Synopsis : Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, la comtesse DeLave, et Miriam Aarons, qui savent quelque chose qu'elle ignore : son mari la trompe avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste...
Mon avis : Ceci est une comédie sentimentale comme on à l'habitude d'en voir. Rien de bien nouveau ici si ce n'est l'absence totale d'homme dans cette distribution (hormis un à la toute fin dont je ne dévoilerais rien pour ne pas gâcher l'intrigue et la beauté de la scène ;-) ). Le résultat, le film est frais, pétillant, dynamique à l'image de ses actrices qui portent le films sur leurs épaules et où on ressens une certaine complicité. Tout est fait pour les mettre en valeur et même si on ne pourra pas empêcher les mauvaises langues de critiquer sur l'utilisation de la chirurgie esthétique, pour ma part je les trouve toutes aussi talentueuse que charmante et c'est un plaisir de les voir évoluer dans ce film fait pour elles. L'intrigue est des plus classique, elle perd un peu en intensité parfois mais au final c'est un bon divertissement qui se laisse regarder et qui n'est pas sans rappeler "Sex and the city".
"Très bien, j'admets que j'ai sous-estimé l'importance du facteur petite salope au lit."
"Vengeance" (2009) de Johnnie To avec Johnny Hallyday, Sylvie Testud, Simon Yam, Anthony Wong Chau-Sang, Ka Tung Lam, Suet Lam...
Synopsis : Un père vient à Hong Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. Sur son passeport est marqué "cuisinier". 20 ans plus tôt, il était un tueur professionnel.
Mon avis : Sur le papier, bien que l'on soit habitué à voir notre Jojo national avec un micro, ce projet avait l'air alléchant et la bande annonce nous promettait un sujet fort. Je suis pas un grand adepte de Johnnie To mais une nouvelle fois avec un de ses films, je trouve que le fond est totalement délaissé pour la forme. Le scénario est bourré de facilité et ironiquement, il veut se compliquer la tache avec une pseudo amnésie qui n'apporte rien au film (le personnage principal se souviendrait de tout ça reviendrait au même). Esthétiquement, c'est parfait. Trop peut être d'ailleurs. La mise en scène sens le tape à l'œil qui cherche à faire joli uniquement pour faire plaisir à l'orgueil et montré son savoir plutôt que pour servir le film se fait ressentir et parfois ça sonne quand même faux comme ce sang qui gicle façon graffiti. Dommage qu'un soin plus méticuleux n'eut pas été au scénario car la distribution s'en sors bien même Johnny Hallyday qui même si il ne possède pas le talent des grands acteurs s'en sors bien grâce à son éternel charisme. Il y avait vraiment de quoi faire mieux du coup je suis un peu déçu...
"Tu veux te venger ? Tu as oublié ?"
"Etreintes brisées" (Los abrazos rotos) (2009) de Pedro Almodovar avec Penelope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar, José Luis Gomez...
Synopsis : Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie. Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident. Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu'il écrit et à l'aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. Depuis qu'il a décidé de vivre et de raconter des histoires, Harry est un aveugle très actif et attractif qui a développé tous ses autres sens pour jouir de la vie, sur fond d'ironie et dans une amnésie qu'il a volontairement choisie ou, plus exactement, qu'il s'est imposé. Il a effacé de sa biographie tout ce qui est arrivé quatorze ans auparavant. Il n'en parle plus, il ne pose plus de questions ; le monde a eu vite fait d'oublier Mateo Blanco et il est lui-même le premier à ne pas désirer le ressusciter... Une histoire d'amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l'image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.
Mon avis : Fort de bons échos, je me suis dirigé vers ce film et j'ai bien aimé. Comme toujours chez Almodovar, je n'arrive pas à m'attacher à ses histoires (aussi vu, je les oublie peu de temps après) mais il n'empêche qu'une nouvelle fois il nous livre là un très beau film. Ses étreintes brisées, on va les découvrir au fur et à mesure que le film défile sous nos yeux. Si certaines issues sont prévisibles, d'autres nous surprennent mais quoiqu'il en soit, on se retrouve transporter dans cet univers à la fois drôle, touchant et triste où à force de mensonge, des cœurs se sont brisées. Le style narratif de l'histoire est très bien choisie tout comme la mise en scène de ce film où Penelope Cruz arrive encore une fois à nous éblouir. Un gros coup de cœur d'ailleurs pour la scène où elle teste la perruque blonde et où on à l'impression que le temps d'une scène Audrey Hepburn est toujours vivante. Une histoire simple en apparence mais pas facile à aborder mais traité avec beaucoup de justesse et qui nous tient jusqu'à la fin malgré sa durée. Je pense que d'ici quelques mois j'aurais un peu oublié ce film mais j'en garderais toutefois une sensation agréable qui fera que je pourrais le revoir sans soucis.
"Je ne sais pas de quoi vous avez parlé ses derniers jours, mais je sais ce que je ne vous ai pas dit pendant ses quatorze ans."
"Entre les murs" (2008) de Laurent Cantet avec François Begaudeau...
Synopsis : François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Il n'hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l'apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques.
Mon avis : Une fois encore mes goûts se trouvent à l'opposé de Cannes. Palme d'or sur la croisette, ce faux documentaire (un scénario à été écris, le film ne relate pas des événements, ils les met en scène) qui à longtemps été plébiscité fait parti de ses films que je trouve ennuyeux. Plus formaté pour la télévision, le film aurait pu s'appeler "Envoyé spécial, le film" que cela m'aurait fait le même effet. Des caricatures, des stéréotypes utilisés à leur paroxysme (le français est délégué de classe, l'arabe fout le bordel dans la classe, le noir joue au basket et est un caïd, le chinois à du mal avec le français mais est vachement fort en maths...) font que j'ai trouvé à aucun moment ce film crédible. Je suis peut être passé à côté de mon sujet une fois encore mais tout les superlatifs qui ont été donné à son sujet je ne les ai pas retrouver, c'est grossier, ça ne propose rien de concret, ça ne fait que peindre une situation en grossissant les traits au points que ça en devient risible. Je ne me suis pas retrouvé dans ce film et connaissant des enfants qui sont aux collèges (en ZEP en banlieue parisienne eux aussi), je ne les ai pas retrouvé non plus. Quitte à voir ça, je préfère regarder une parodie qui s'assume et qui au moins ne se serais pas prix au sérieux.
"- Regardez bien ce qu'il y à marquer là : Si ce que tu as à dire n'est pas plus important que le silence alors tais toi !
- Souleymane, si seulement tu pouvais écrire des choses aussi intéressante sur ta feuille que sur ton bras, ça serait extraordinaire."
"Australia" (2008) de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham...
Synopsis : Fin des années 30. Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au cœur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs. Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer. Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail. Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors. Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais. Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.
Mon avis : Bénéficiant d'un bon bouche à oreille à sa sortie, je m'étais enfin décidé à voir ce film et au final, même si je ne le regrette pas, je suis quand même déçu. Déçu principalement à cause d'un scénario long, beaucoup trop long qui aurait pu être coupé en deux. Deux films en un c'est beaucoup trop à mon goût surtout quand les deux histoires sont prévisibles rapidement. Ça reste quand même touchant et sa se laisse regarder mais 6 mois après, à mes yeux il n'en reste plus que le vague souvenir éphémère de jolies paysages qui par contre, eux valent le coup de voir ce film en salles. Quant au couple Hugh Jackman - Nicole Kidman, c'est un très beau couple de cinéma, très glamour qui fait ce qu'il y a à faire de la meilleure façon qu'il soit. C'est dommage que je n'ai pas trouvé l'histoire plus captivante que ça.
"Bienvenue en Australie !"
"The Spirit" (2008) de Frank Miller avec Gabriel Macht, Samuel L. Jackson, Eva Mendes, Scarlett Johansson...
Synopsis : Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d'entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d'immortalité, il s'apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l'aimer ou le tuer... Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l'a vu naître... deux fois.
Mon avis : J'ai été tellement déçu par ce film que à l'époque c'était grâce à lui que j'avais pris la décision de ne plus chroniqué tout les films que je vois sur mon blog. Après tout c'est vrai, le chroniqué mais pour en dire quoi. Voulant suivre dans la lignée de "Sin city", ce film est juste une pale copie de bien mauvaise facture. Le scénario est pitoyable, les acteurs sont obligés de surjouer tant l'ensemble sonnent faux et par moment c'est tellement grossier qu'on en ris nerveusement en se demandant encore comment ils ont osé. L'animation se voulait un point fort, au final c'est pas aussi maitrisé que "Sin city". Dès le début, avec ce générique façon "Arrête moi si tu peux" (ça collait bien chez Spielberg mais pas ici) on sens le désastre arrivé et ça ne rate pas. 2008 se terminer sous un bien mauvais film pour moi. Heureusement depuis j'ai pu en voir de meilleur. Mieux vaut revoir "Sin city" si on veut prendre du plaisir.
"Je vais te tuer en long, en large et en travers."
"La traversée de Paris" (1956) de Claude Autant-Lara avec Bourvil, Jean Gabin, Louis De Funès...
Synopsis : Sous l'Occupation, Martin, brave homme au chômage, doit convoyer à l'autre bout de Paris quatre valises pleines de porc. Son acolyte habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil. Mais celui-ci se révèle vite incontrôlable et le trajet périlleux. Au terme de leur périple, Martin découvrira que Grandgil est un peintre connu qui s'est offert le luxe d'une petite aventure. Ils finiront par se faire arrêter et Martin paiera seul le prix de cette traversée.
Mon avis : Il s'agit ici d'un des classiques du cinéma français que je n'avais encore jamais vu. Heureusement que ma médiathèque était là pour réparer cette erreur et m'as permis de découvrir une comédie dramatique à la fois très drôle et touchante. Je pensais pas que je serais autant captiver par ce genre d'histoire et cela m'as beaucoup plu. En plus, on à le droit à un duo Gabin - Bourvil qui est monumental auquel vient s'ajouter dans un second rôle de qualité un Louis De Funès qui laissé déjà sa marque de fabrique. Un très bon moment et un film à découvrir.
"- Tu vois comme on peut se gourer, hein ! Je croyais bien que t'allait la rejoindre.
- C'est pas pour ça que tu m'as invité à dîner, non ?
- Ben si ! Pour que tu y ailles pas.
- Alors t'as pensé que j'aimais mieux les rognons que ta femme ? J'avais l'air d'avoir tellement faim ?"
"Quelque chose à te dire" (2009) de Cécile Telerman avec Mathilde Seigner, Olivier Marchal, Pascal Elbé, Charlotte Rampling, Patrick Chesnais...
Synopsis : La famille Celliers est une famille ordinaire : tous les membres qui la composent sont complètement timbrés. Mady, mère au foyer, la soixantaine éclatante, passe la majeure partie de son temps à dire des horreurs de ses deux filles et de son mari, Henry, ancien grand patron, être étrange qui régresse bizarrement depuis son départ à la retraite. Antoine, le frère aîné, chef d'entreprise incapable de gérer une société, enchaîne faillite sur faillite tandis qu'Alice, sa sœur, peint compulsivement, entre deux avortements, des madones dépressives et toxicomanes. Quant à Annabelle, infirmière dans une unité de soins intensifs, elle tente désespérément de sauver ses proches en leur prédisant l'avenir dans les cartes. Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé, grain de sable qui viendra gripper les rouages parfaitement huilés de leurs névroses familiales. Tout éclatera... pour le meilleur ou pour le pire.
Mon avis : "Quelque chose à te dire" est un film sympathique oscillant sans cesse entre réel moment de comédie et drame. Le film nous fait autant rire qu'il nous surprend avec cette histoire de famille qui peu à peu va se livrer à un jeu de la vérité où personne en sortira indemne. J'ai passé un bon moment en tout cas devant cette histoire même si par moment j'ai trouvé que l'utilisation des facilités scènaristique était un peu grossière. Toute ses coïncidences de gens qui se croisent ça fait un peu beaucoup je trouve pour être crédible. C'est pas un mauvais film, c'est pas excellent non plus mais on passe un bon moment jusqu'à la fin même si cette dernière s'étire un peu trop. Quant au casting, il est impeccable même si je regrette que dans cette famille, la fille infirmière soit complètement effacé par le scénario ce qui est dommage car du coup on à l'impression de laissé quelqu'un sur le bord de la route.
"- 45 ans c'est les noces de quoi ?
- D'amiante.
- Vermeil, comme la carte."
"Max Payne" (2008) de John Moore avec Mark Wahlberg, Beau Bridges, Olga Kurylenko, Chris O'Donnell...
Synopsis : Max Payne est un flic déterminé à retrouver ceux qui ont brutalement assassiné sa famille et son partenaire. Obsédé par sa quête de vengeance, il laisse son enquête l'entrainer dans un voyage cauchemardesque dans les bas-fonds de l'underground new-yorkais. Tandis que le mystère s'épaissit, Max va devoir affronter de puissants ennemis mais aussi ses propres démons.
Mon avis : Avec "The Spirit", il s'agissait là d'une de mes plus grosses déception de 2008. Bien que connaissant mal le jeu vidéo, d'après le peu que j'ai vu je m'attendais à un film d'action bourrin, pas trop concentré sur le scénario mais efficace avec un visuel intéressant. Le résultat est quelque peu différent. Le côté action est inexistant (la scène où on entend le plus de coup de feu c'est dans le générique de fin qui met bien trop tard du rythme au film, le premier coup de feu arrivant quant à lui 45 minutes après le début du film), le scénario est travaillé mais trop et pas de la bonne façon. L'histoire n'est pas captivante, ça ne cesse de parler pour ne rien dire et au final on regrette le cinéma muet. Les acteurs sont absents, ils ont l'air ailleurs quand au visuel, il aurait pu être sympa mais mal exploité il en devient risible à l'image de cette scène façon Matrix où le héros nous fait limite un salto arrière avant de tuer un de ses ennemis qui été caché ou encore ses effets spéciaux peu crédible (puis c'est quoi cette neige ?????). Ennuyant, lent et lourd, je préfère jouer au jeu vidéo qui au moins lui ne nous trompe pas sur la marchandise...
"Il y à une armée de cadavres au fond de cette rivière. Des criminels qui m'invite à rejoindre leurs camps. L'erreur était facile à faire."
"Madagascar 2" (Madagascar: Escape 2 Africa) (2008) de Eric Darnell et Tom McGrath avec les voix VO de Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer, Jada Pinkett Smith, Sacha Baron Cohen... et les voix VF de José Garcia, Anthony Kavanagh, Jean Paul Rouve, Marina Fois, Michael Youn...
Synopsis : Toutes les adorables créatures de Madagascar sont de retour : le lion Alex, le zèbre Marty, la girafe Melman, l'hippopotame Gloria, le Roi Julien, Maurice et les pingouins... aucun ne manque à l'appel. Après s'être échoué sur les rivages lointains de Madagascar, nos New-yorkais ont concocté un plan dément - si dément qu'il pourrait bien réussir ! Avec une discipline quasi militaire, les pingouins ont rafistolé une épave d'avion, et au terme d'un vol chaotique à souhait, l'improbable équipage a pu rallier les vastes plaines d'Afrique. Les anciens pensionnaires du zoo de Central Park rencontrent alors pour la première fois leurs familles respectives dans leur habitat naturel. Une occasion unique de renouer avec ses racines, mais aussi de mesurer le gouffre qui sépare la nature de la civilisation, le "continent noir" de la "jungle de béton". De nouvelles aventures, encore plus palpitantes, attendent nos amis sur la terre de leurs ancêtres, mais le souvenir de New York reste présent en chacun d'eux. N'est-ce pas là que doit finalement se jouer leur avenir ?
Mon avis : J'avais plutôt bien aimé le premier volet de Madagascar, c'était donc avec un certain enthousiasme que je me suis dirigé avec ma sœur pour découvrir ce film. Si l'animation est toujours aussi fidèle qu'au premier film et que les doubleurs (VO et Vf) ont toujours le timbre de voix juste, j'ai trouvé que le scénario en revanche avait pris un sérieux coup. Manque d'originalité, cette suite se base sur ses acquis et réutilise les mêmes gags qui ont fait le succès du premier film. Du coup, l'effet de surprise à disparu et un arrière gout de déjà vu nous reste à travers de la gorge. Le film en lui même reste tout de même sympathique et plaira fortement aux jeunes enfants à qui se film est principalement destinés mais sachant qu'un troisième volet est en préparation au moment où j'écris ses lignes, j'espère que celui ci sera retrouvé la fraicheur qui m'avait plu. Une petite déception pour moi donc ce qui ne m'as pas empêché de passer un bon moment de détente.
"Regarde pas poupée, il va peut être y avoir du vilain !"