Aparté

Dix minutes, un Mars et ça repart. Question de timing. Tout va, tout fout’l’camps. Avec le temps. Ah, cette merveilleuse époque où l’on cherche un coin d’air pour respirer entre deux asphixies. L’asphalte, les poussières de l’été et tous les bou-lets. Les semaines, la routine, les épaules qui se dénudent, la guillotine, les bonnes nouvelles au milieu de quelques pendaisons. C’est pas parce que c’est l’été que c’est la fête. STOP. On est toujours en crise. La fatigue, les coups de boule au réveil (c’est moi qui les donne), les fictions nazes de l’été, les flops de la télé, les sourires bronzés, les concerts sur l’herbe cramée, la bière à raz bord, les coupes de champ’ à moitié pleines. Qu’est ce qu’on se marre. Arthur dans mon champs de vision, Bob comme dans les pubs à l’époque de Fun, le rock n’est pas mort, Ladylike Dragons a vaincu (Ouï love MySpace) Les semaines défilent, coups de fil après coups de fil. Ca y est on va avoir un nouvel appartement. Et limite on pleure de joie.  Avant même de signer le contrat, on a trouvé le nom du chat à qui on apprendra à faire pipi au dessus de la cuvette. On est contents. Et puis y a les autres, qui viendont manger des crêpes à la maison, qu’on invitera à diner, ceux aussi qui partent loin, ceux qu’on va virer de nos vies si ça continue (en mode pas contente). Ca ne désemplit pas. Punaise. Ce week-end ce sont les Solidays. J’espère que vous y serez. Faudra pas manquer ça. Et les vacances qui arrivent, les mariages, le déménagement, l’adoption (du chat, on n’est pas encore au stade monospace) et pleins pleins de choses encore. C’est la folie furieuse. File moi du temps et un Mars steuplé. J’en peux plus. On est au bout d’un sacré rouleau.

On se quitte avec une vidéo bien drôle que m’a fait découvrir Babozor dont je vais être la cobaye dans un de ses épisodes de La Grotte du Barbu. Vous verrez, moi aussi je sais installer un serveur Lamp! Mais pour l’heure, décrouvrez le Putain de Guide poilu du métal.