Deux journalistes serbes condamnés pour diffamation dans leur pays ont été blanchis par la Cour européenne des droits de l'Homme. L'un s'en était pris vivement dans un article à un avocat en le traitant de « blonde » tout en associant l'image d'une femme blonde en sous-vêtements au texte. Le tribunal européen a estimé que comparer un homme à une blonde ne pouvait pas porter atteinte à la dignité de l'avocat.
Le second, également blanchi, s'en était pris à un historien qu'il avait taxé d' « idiot » et de « fasciste ». Dans les deux cas, la Cour de Strasbourg a estimé qu'il n'y avait pas diffamation. Simplement les journalistes étaient allés un peu trop loin dans leurs propos.
Toutefois, les empêcher d'écrire ainsi serait entaché sérieusement leur liberté d'expression. Les journalistes ont essentiellement agi en réponse à des paroles déjà fortes prononcées par l'avocat comme par l'historien. Si vous ne savez plus vraiment pourquoi le terme de "blonde" est souvent employé de façon assez péjorative, rien de tel, pour vous raffraichir la mémoire que de déguster le dixième album de la collection.