La grille d'été de France culture vient de tomber, et comme on aime bien écouter la radio et vous tenir au courant de ce qu'il s'y passe, voici un petit tour d'horizon de la littérature propulsée sur les ondes cultivées.
Au menu desGrandes traversées ; programmées du lundi au vendredi, de 9h à 12h30 ; nous avons retenu deux séries. La semaine du 17 août, ce cher Pierrot Assouline nous a mijoté un petit tour du côté de chez Simenon. On s'attend à quelque chose de bonne qualité, quoique certainement un peu convenu, et seront dans tous les cas présents des invités pour le moins intéressants. En vrac, Didier Daenninckx, Patrice Lecomte, Bertrand Tavernier, Bernard Pivot, discuteront autour des cinq lieux fondateurs pour l'écrivain belge : Liège, Paris, La France, l'Amérique et la Suisse.
De Marguerite Duras, Laure Adler a choisi d'aborder cinq facettes parfois méconnues ou oubliées. Qui de l'Amante, de la Guerrière, de la Radicale, de la Sorcière ou de la Camarade doit-on retenir ? Ces cinq traits de caractère ne seront pas de trop pour cerner cette personnalité troublée, à découvrir à partir du 3 août.
Dans la catégorie Grand angle, est nominée l'émission Les années jungle, produite par l'intarissable et acclamé Michel Le Bris, auteur de La beauté du monde paru chez Grasset, et son acolyte Patrice Blanc-Francard. De 17h à 18h les années 20, ou Roaring Twenties pour les afficionados, seront décortiquées en trente-huit épisodes à la bande-son démentielle. Avec la verve inépuisable de Michel Le Bris, ça promet.
N'hésitez pas à passer 24h dans la vie de Claude Lanzman, d'Antoine Bello ; Prix France Culture/Télérama pour Les Éclaireurs ;, d'Emmanuel Carrère, de Catherine Cusset ou encore de Marie Darrieussecq. Qu'on les aime ou pas, il est toujours bon de connaître ces piliers du paysage éditorial français.
Enfin, comme tous les ans je me pencherais sur les conférences de Michel Onfray, aspirine en main, pour déconstruire le transcendantalisme ou l'ontologie noire. Essayez au moins une fois, vous verrez le bien que ça fait.
Ah, oui ! J'oubliais. On retrouve Jacques Attali dans Le sens des choses. Si vraiment vous aimez l'économie qui se regarde le nombril, plongez-y.
On s'en reparle cet été, sur d'une terrasse de café, autour d'un Perrier rondelle.