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Quand le gouvernement laisse faire!

Publié le 24 juin 2009 par Maaxtal

On c'est battu pour les phoques au Canada,mais les Namibiens ne doivent pas comprendre l'anglais,alors que depuis plusieurs années leur cruauté est passée sous silence,car certains doivent touchés de fortes sommes suite au commerce d'otaries,de produits dérivés,personne ne fait rien ,ne leve mem pas le petit doigt pour elles.

À la première lueur du jour, au-dessus des plages de Namibie, le sable devient rouge sang, ce qui marque le début du massacre annuel de plusieurs milliers d’otaries. Malgré leur co-existence paisible avec les êtres humains, les petits sont séparés de leurs mères, qui se lamentent sur le sang de leur progéniture. Les chasseurs les tuent sans aucun état d’âme. Les petits rejettent le lait maternel par la bouche et le nez, après avoir été poignardés.

Un peu d’histoire !

À une période très éloignée, des colonies d’otaries vivaient sur les deux plus grandes îles côtières d’Afrique du Sud, Robben Island et Dassen Island. Des otaries étaient régulièrement retrouvées échouées ou noyées sur les côtes d’Afrique du Sud, à leur naissance. Le gouvernement sud africain qualifiait cette tragédie de naturelle.

Or, la réalité est assez différente...

Chassés de leurs îles natales, les otaries ont été parquées dans des îles de la taille d’un rocher et sans cesse inondées lors de la hausse du niveau de la mer, par temps d’orage. La politique de contrôle de la population de ces animaux n’autorisait alors qu’un seul mètre carré pour trois ou quatre otaries. En cas d’inondation, les otaries se retrouvaient entassées de huit à douze sur un seul mètre carré, ce qui rendait tout mouvement insupportable. Les nouveaux-nés, ne sachant pas encore nager, étaient quant à eux emportés par la mer. En plus de la noyade, la famine causée par la surpêche, l’emprisonnement dans les filets des pêcheurs et bien sûr le massacre sont les causes évidentes de la considérable diminution de la population des otaries. Par conséquent, il est évident que les conditions de vie des otaries, ainsi que leur génocide ne sont pas des faits naturels, mais des faits causés par l’intervention du gouvernement. Pour survivre, les colonies d’otaries, proches de l’extinction, se réfugient sur le continent. Aujourd’hui, Robben Island et Dassen Island sont totalement dépourvues d’otaries.

Un programme de Seal Alert, organisation active depuis 1999, qui lutte pour mettre fin aux injustices, à la cruauté et aux abus, directement sur le terrain et dont les principales méthodes sont l’enquête, le secours et la réhabilitation des otaries, est actuellement en place pour rendre l’île de Robben Island aux otaries.

De l’exil au massacre !

Malgré le fait que les otaries du Cape figurent sur la liste de la CITES (Convention on the International Trade in Endangered Species), ces animaux continuent d’être exportés à travers le monde. En 1990, l’Afrique du Sud met fin à la chasse aux otaries. Protégés par le Seal Protection Act depuis 1973, les otaries continuent d’être massacrées en Namibie sans qu’aucun chasseur n’ait été arrêté pour ces actes de cruautés. La Namibie demeure l’un des seuls pays à utiliser des pratiques particulièrement cruelles et inadmissibles. Les chasseurs rassemblent les bébés otaries sur la terre, en les empêchant de rejoindre la mer. Et comme les otaries tentent de s’enfuir, ils les poignardent à coups de couteau. Elles s’effondrent alors, rejetant le lait de leurs mères, et agonisent lentement, tout ceci avec la bénédiction du gouvernement namibien, qui accorde aux chasseurs le droit de torturer et de massacrer ces créatures sauvages et protégées. Les touristes encouragent également ce massacre et certains n’hésitent pas à y participer. La moitié du quota de l’abattage sélectif s’explique par le nombre de touristes participant à ces cruautés. Le quota de l’année 2006 était de 85000 bébés otaries et de 6000 adultes tués. Le quota 2007 excède même le nombre de bébés otaries à l’intérieur des colonies.

Assistera-t-on cette année au génocide des bébés otaries ?

L’oisiveté du gouvernement !

À cause d’anciennes lois, les pêcheurs sont autorisés à emporter dans leurs excursions des armes et des explosifs par « peur des pirates ». Chacun sait que le seul objectif réel est de cibler secrètement les otaries. Le prétexte de la Namibie pour justifier ces horreurs est l’industrie du poisson. Des scientifiques ont mené des recherches et ont prouvé que ce massacre ne se justifiait pas, puisque 98% de la récolte de poissons sont exportés, contre seulement 2% consommés localement, mais le gouvernement namibien refuse de l’admettre. Par ailleurs, entre 250000 et 500000 otaries meurent de faim à cause de la pêche intensive et la plupart des espèces de poissons ont considérablement diminué. Encouragés par le gouvernement, les pêcheurs touchent une généreuse récompense par tête. Beaucoup d’otaries, à défaut d’être tuées, se retrouvent prisonnières des filets des pêcheurs et blessées par les sangles qui s’enroulent autour de leur cou. Les otaries du Cap sont une espèce protégée depuis 1973, mais étrangement, aucun texte n’a été rédigé à ce sujet. Les courriers adressés au Président namibien restent ignorés. Quant au Premier Ministre Nahas Angula, il réclame fermement l’augmentation des quotas chaque année. Le massacre des otaries de Namibie est le second plus grand massacre de mammifères marins au monde. La Namibie ne s’aligne pas sur les autres nations à propos de la protection des animaux marins, et l’augmentation continue des quotas représente une véritable menace pour l’avenir de la vie sauvage.

Le gouvernement sud-africain encourage les pêcheurs à tirer sur les phoques

Officiellement, les otaries sont une espèce protégée en Afrique du Sud. Selon la loi sur la protection des phoques rédigée en 1973, l’usage d’armes pour tuer, blesser ou effrayer les phoques à partir d’un bateau de pêche est interdit.

Or le gouvernement, et ses responsables chargés de l’environnement marin, ont chassé les otaries des îles qui abritaient la plupart des colonies, laissent déployer 65 000 filets dérivants face aux dernières colonies, encouragent le massacre commercial annuel en été, au cours duquel 85 000 petits sont tués de manière atroce, et autorisent les pêcheurs à tuer quotidiennement les phoques, en leur tirant dessus, en les capturant pour les assommer, voire en les appâtant.

Le gouvernement Sud africain refuse obstinément d’envisager la prohibition d’armes à feu lors des parties de pêche.

Le gouvernement Sud Africain ne protège en aucune manière les otaries comme le prévoit la loi, mais trompe honteusement le public sous des prétextes fallacieux et organise, pour le profit, le génocide de cette espèce.

Signez la pétition

Protestez en écrivant au Ministre de l’environnement Sud Africain !

Seal Alert a besoin de votre aide !

Seal Alert souhaite remercier les Français qui l’ont inondée de messages de soutien suite à la diffusion de "Vu du Ciel", l’émission de Yann Arthus Bertrand du 1er mai 2008 sur France 2, dont l’un des reportages était consacré au massacre annuel des otaries à fourrure du Cap et à l’abnégation de François Hugo, fondateur de l’association.

Seal Alert ne reçoit aucun soutien financier à l’exception des dons de ses adhérents et sympathisants. Chaque jour est consacré presque entièrement à la sauvegarde des otaries. Au bout de dix années d’action, François Hugo est toujours seul aux commandes de cette marine spéciale, car il n’y a pas de fond pour payer les volontaires.

Remplacer les parents, protéger, nourrir, réhabiliter les otaries, mener les campagnes d’information, mener des enquêtes, effectuer des recherches sont parmi les tâches draconiennes et quotidiennes de François Hugo, qui a la responsabilité de surveiller près d’un million d’otaries à fourrure disséminées le long de la côte de trois pays.

Il a personnellement pris en charge environ 5 000 individus en une décennie. Actuellement, il prend soin de 6 bébés otaries et un jeune. L’un d’eux est aveugle et sera pensionnaire à vie du centre de réhabilitation de l’association, Hout Bay Harbour. A l’extérieur, sur des radeaux flottants, entre 25 et 50 otaries bénéficient de soins. En moyenne, 1000 otaries par an sont sauvées, sans compter celles qui bénéficient des campagnes internationales soutenues par l’association.

Au moins 2 000 euros par mois sont nécessaire pour nourrir les otaries, acheter des médicaments et s’approvisionner en carburant et équipement. Seul le commerce de cartes marines décoratives, tenu par son épouse, apporte les fonds indispensables dont la majeure partie est utilisée pour les phoques. Il est impossible pour Seal Alert d’employer du personnel. L’urgence est grande. Il faut empêcher des milliers de pêcheurs de tirer sur les otaries. Tenter de réduire les mutilations occasionnées par les filets de pêches industriels. Arrêter avant qu’il ne soit trop tard, les chasseurs namibiens qui massacrent chaque année 70% des otaries à fourrure et leurs petits. Il faut repeupler des terres de reproduction d’où les otaries ont été chassées.

Il vous est possible d’aider concrètement Seal Alert par des donations qui seront entièrement dédiées à la cause des otaries à fourrure. Chaque otarie sauvée de la mort nécessite 250 euros de soins. Une contribution mensuelle serait la bienvenue, afin de limiter le nombre d’appels supplémentaires aux dons, qui nécessitent du temps. En échange, vous serez informés des activités de l’association par une newsletter et pourrez les visionner chaque semaine sur http://www.youtube.com/user/sealmancam

Actuellement, un appel aux dons est lancé pour acquérir un catamaran dont la taille facilitera grandement les opérations de sauvetage et de soins effectués en mer. Une petite partie des dons a été reçue pour l’instant. Le bateau pourrait également permettre, un jour, de réunir des bénévoles pour accompagner François Hugo dans ses actions, comme de nombreuses personnes en expriment l’envie.

Pour un contact direct avec François Hugo (en anglais) : [email protected]

Adresse postale de l’association pour effectuer des dons par chèque (chèque international) :
SEAL ALERT-SA, BOX 221, POSTNET, HOUT BAY, 7872, SOUTH AFRICA

Coordonnées du compte bancaire pour effectuer un virement via Internet depuis l’Europe :
IBAN : 911 2201 321
Compte : 911 2201 321
BIC : ABSAZAJJXXX
BIC: (SWIFT-CODE) ABSAZAJJ
Nom de la Banque : ABSA
Adresse : DELPHI ARCH OFFICE PARK, RAATS DRIVE, TABLE VIEW
Ville/code : TABLE VIEW, 7439
Pays : South Africa

Que faire ?

  Ecrivez aux autorités namibiennes
  Signez la pétition contre la chasse aux otaries en Namibie.


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