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Transformers 2 la revanche

Par Corentino

The revenge of the fallen

cours petit geek, cours avec ta geekette

cours petit geek, cours avec ta geekette

Les transformers ont été intégrés avec les militaires-héros-rescapés du premier Transformers dans une super équipe à  la Evangelion pour protéger la population des vilaines Decepticons qui veulent détruire les humains. Bob est grand, il a fini sa crise de puberté et rentre à  l’université. Sa copine, est toujours aussi douée en mécanique et travaille toujours aussi cambrée sur les gros cylindres et évidemment elle s’habille toujours comme une catin. Elle travaille au garage de son père. La voiture de Bob est toujours belle, roule toujours aussi vite, la crise n’est pas encore là  et il n’y aucun trucage aux dernières élections aux moyen-orient. Bref, c’est la top life top moumoute à Los Angeles.

Sauf que le sort s’acharnant sur le petit bob, alors qu’il fait son sac pour l’université, il retrouve un bout du Sparks qu’il a ramené du 1er épisode et là  c’est big badaboum comme dirait Leiloo. Tous les méchants robots se réveillent aux quatre coins de l’univers et foncent têtes cornues baissées vers la terre pour récupérer ce petit bout de métal.

Deux poids, deux mesures.

Passons vite sur le premier, rabat-joies :

Transformer 2 est une suite plus ou moins banale. Il n’y a que très peu de prise de risques, de toute façon, vu la licence, tant que le scénario n’est pas trop complexe, qu’il y a plein de blagounettes de geek (dont le sujet est soit le sexe soit les sciences informatique, bonus si combo…), et surtout que Pamela court en débardeur sous les explosions et qu’on met un ralenti au même moment, c’est gagné.
Le scénario suit la logique habituelle des suites : apparition de nouveaux héros, disparition de certains…, et surtout apparition de nouveau méchants tellement plus méchants que le méchant du premier devient en fait une espèce de super tapette.
On ajoutera à tout ça évidemment le passage mystique chez les anciens… WTF !!

Et enfin évidemment, ce film est un spot publicitaire de près de trois heures sur les gros 4×4 américains et trucks & co, il y a aussi une autre voiture qui a le droit à sa flopée de gros plans, mais mon flagrant manque de culture automobile m’a fait boulier le nom, par contre, c’est une voiture pour filles…(D’ailleurs, elle est conduite par la fille et je crois que c’est la seule scène d’accident de voiture où un personnage de premier plan conduit… Bien joué les coco pour le message SUBLIMINAL)

Et c’est aussi une superbe publicité pour la légendaire diplomatie américaine. Une partie de l’action se déroule en Égypte et tous nos héros sont très vite épaulé par l’armé Égyptienne (qui évidement se mange la gueule au premier robot croisé…). Dans le film, tous les pays semblent collaborer amicalement et de bons cœurs avec la CIA…

Mais le véritable objet vendu n’est au final que l’armée Americaine. Véritable vomi de patriotisme, d’héroïsme, avec tout plein de relent de sacrifices partout, c’est une œuvre de propagande parfaite. Bien des dictateurs auraient aimé disposer de moyens hollywoodiens ! On reconnaitra cependant la présence de cadavre et même de cercueils militaires à de multiples reprises à l’écran, mais avec la petite musique derrière.
L’autre aspect publicitaire vendant les mérites de l’armée américaine est cette débauche d’effets spéciaux très habilement liés aux moyens techniques de l’armée. L’apparition du prédator (drone initialement conçu pour ne pas embarquer d’armes qui fut en fait le premier objet volant non piloté doté de missile, et couramment utilisé sur les théâtres actuels tels que l’Irak et surtout l’Afghanistan) pile poil alors que les liaisons sont coupées, utilisations d’armes classées secret-défenses mais dont le développement ne fait pas un doute étant donné les travaux menés en 70 sur le sujet, qui sont présentées dans le film comme ayant déjà  été utilisées… Sans compter le fait que ce film reprend les mêmes codes techniques de la publicité, paysage paradisiaques, reflet du soleil, couleurs saturées, bimbos à moitié nues, et effets spéciaux…

Enfin, le second, enthousiaste et un poil moins pessimiste, mais définitivmenet plus geek…Changement de playlist, on enlève le vinyle de radiohead, on clique sur play sur deezer…

Aaaaah
Je viens de me prendre un rail de geekaïne. Je suis déjà  addict.
Michael bay et Spilberg sont des dieux.
Megane fox est une surbombe. Comme aurait dit une fameuse blogueuse, on peut poutrer du Decepticon et rester féminine. Note à moi même, Mégane est toujours féminine, même en combinaison de mécano, un fer à souder à la main.

Hop le cameraman !

Attention, il y a un peu de sable sur ton joli chemisier...

Le scénario est génial et en plus, il y a plein de clins d’oeil au cinéma SF (la mutante, Terminator, Alien, Planete hurlante) C’est trop génial.
Il y a plein de scènes d’actions avec tout plein de matos de geek partout. Les effets spéciaux sont complètement fous. Les transformations des robots sont aussi excitantes que le générique d’Alerte à  Malibu… Je ne vous raconte pas dans quel état j’étais aux moments des plans de face au ralenti où Megan cours en débardeur trop petit pour elle, avec plein d’explosion au second plan… je crois que les accoudoirs sont marqués à jamais de l’empreinte de mes doigts.



Transformers 2 n’est pas un film, c’est un uberfilm.


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