Des couches des couches des couches !

Hier soir, j'ai été saisie d'un doute au moment du bain. Mon haricot gigotait arc-bouté et tout nu (à part la tête et les pieds, rien ne touchait le tapis à langer). Je tenais entre mes mains la couche jetable. Elle me paraissait sèche. L'était-elle vraiment ? Devais-je la jeter ? Ou la garder pour après le bain ? (Faut pas gaspiller ni polluer inutilement.) Je n'étais pas assez indigne pour lui remettre sans m'assurer qu'elle était propre (surtout après l'avoir lavé lui.)
 
Une seule façon d'en être sûre, la renifler. Pour ce genre d'opération, il faut avoir un peu de sang froid, un bon estomac et procéder avec méthode, comme quand on s'épile à la cire, rapidité, efficacité. Ni une ni deux je reniflai une fois dans la couche. Et ça m'a piqué le nez ! Beurk.  Pourtant, mon analyseur olfatif restait indécis quant à la présence d'urine. Dans le doute, j'ai jeté. Parce que je ne suis pas une indigne suffisamment indigne.

Lavage de Haricot. Trempage dans le bain. Pataugeage avec éclaboussage.  Sortage sur le tapis. Urinage spectaculaire dudit Haricot sur lui-même. Re-lavage...

Humm. Une fois le Haricot propre et sec, je tenais à nouveau une couche, propre cette fois-ci, me trouvant de nouveau prise d'un doute.  La couche propre sentait un truc. Renouvellement du reniflage.
"100 % Matching !" s'écrie mon pif.

Les couches propres ne sentent pas bon.
Je tenais à partager cette information avec vous, on ne sait jamais, ça peut toujours être utile.

Epilogue : Non, je ne suis pas retournée chercher la couche propre dans la poubelle sale. Je commence à me demander si je suis une indigne au final.