Catherine Geoffrion qui la dirigeait explique qu'il y a plusieurs facteurs qui rentrent dans l'explication de cette fermeture. Tout d'abord l'ouverture de la zone commerciale qui a détourné l'attention des consommateurs du centre vers elle, et puis les travaux sur le boulevard Clémenceau ont rendu l'accès au centre plus difficile, la concurrence des cybermarchands qui n'hésite pas à offrir les frais de port, la crise aussi a joué sa partition bien sûr mais le coup de grâce a été donné par les banquiers.En effet, pour supporter le coût de la rentrée et renouveler le stock Catherine Geoffrion avait besoin d'un fond de roulement qui ne lui pas été accordé par les banquiers qui ont certainement été refroidis par la baisse d'activité de la librairie.
La libraire compare cette mésaventure à une pièce de théâtre : « La ville est un théâtre. Je considère avoir été une actrice comme tous les commerçants, par nos actions, nos vitrines... Mais quand il manque les spectateurs, les rideaux se ferment ».
