La chaîne de librairie s'en défend corps et âme : les magasins ne sont pas à vendre. Dernièrement encore, on précisait que l'arrivée de Clearwaters Corporate Finance ne servait qu'à élaborer des placements plus stratégiques, et pas du tout à préparer une revente.
Bien évidemment. Mais un mémo adressé à des acheteurs potentiels et des firmes privées a été intercepté et évoque des solutions plus précises que le simple "placement"...
Une vente de l'entreprise est alors de nouveau fort envisageable, et des investisseurs examineraient clairement les solutions de rachat et de nouveaux financements destinés à croquer une large part du capital.
Si d'un certain point de vue, la société Borders a en tant que telle réussi à démontrer qu'elle avait fait face à la crise et était parvenue à surmonter les difficultés du marché, reste que son plan de relance ne parvient pas à rivaliser avec l'émergence de nouveaux canaux de distribution, comme les supermarchés ou internet.
Le lancement de la plateforme de ventes d'ebooks n'aurait d'ailleurs pas changé grand-chose, bien qu'elle ne soit accessible que depuis quelques semaines.
Paola Montealegre, analyste chez Planet Retail, estime même que la société pourrait s'orienter plus clairement vers une solution de divertissement plus large que la librairie, en divertissant plus encor son activité. Pas évident.
De son côté, le marchand n'a pas souhaité faire de commentaires...