Mais non. Jack, il est comme ça. Il préfère refuser le strass et les paillettes ministériels et se contenter d'un petit message à l'attention de Frédéric : « Je l'aiderai comme je le peux avec mon amitié et l'amour que j'ai pour l'art et la culture. »

Sur Europe 1, il a avoué très simplement : « La question m'a été posée. J'ai décliné. » Car c'est empli d'humilité qu'il a formulé sa réponse : « Je n'ai pas cru devoir répondre oui, mais je ne suis pas le seul à pouvoir exercer ces fonctions : la preuve, Frédéric a été sollicité. »
D'un autre côté, une place ministérielle l'aurait probablement empêché de continuer à jouer les petits trublions dans la grande cour sarkozyste. Et d'ajouter qu'il n'est « pas scandalisé qu'un gouvernement, qu'un président souhaite faire appel à ceux qu'il estime compétents ».
D'ailleurs, Frédéric, c'est un choix honnête. « Il n'y pas de raison qu'il ne fasse pas un bon travail. C'est un homme intelligent et cultivé, qui a une longue expérience. » Ce qui compte, estimait Jack, c'est que les personnalités puissent « influer sur le cours de la politique elle-même. »