
Et le TGI en rajoute une couche, puisque « le travail de Mme Beyala n'est donc qu'un travail technique et elle ne peut revendiquer une quelconque qualité d'auteur ». Michel Drucker est cependant condamné à verser 1 € de dommages-intérêts à titre de compensation.
Faire appel : on ne parle pas de droits d'auteur
Une situation qui ne convient ni à Calixthe, ni à son avocat, puisqu'ils ont décidé de faire appel : « Mon avocat et moi n'avons pas réclamé de droits d'auteurs. Nous voulions que je sois payé pour un travail que j 'ai effectué. Ce qui n'est pas du tout la même chose. La juge entretient la confusion dans l'esprit du public en parlant de droits d'auteurs alors qu'il s'agit d'un livre qui n'allait pas être à mon nom, mais au nom de Michel Drucker.
La juge est-elle une spécialiste de la littérature ? A t-elle fait appel à une spécialiste de la littérature pour savoir que le manuscrit n'était pas empreint de mon style ? Je ne crois pas », rapporte l'AFP. Pour l'auteure, cette « décision est contradictoire et absurde dès lors que le tribunal a reconnu l'existence d'un travail effectué qui mérite donc salaire ».
La suite des événements devant la Cour d'Appel...