Voilà quelque jours, le quotidien Le Devoir avait ce titre assassin : Fin des journaux, fin des nations ?, tirant une sonnette d'alarme terrifiante sur l'avenir, non seulement de la presse, mais également des pays qui ont fondé leur identité sur elle.
La réponse n'a pas tardé :
« Est-ce que le déclin des journaux papier au profit d'internet, de la multiplication des chaînes de télévision spécialisées..., bref l'éclatement des auditoires et de l'espace public, entraînera un déclin des nations ? Pour répondre à cette question, il faut évidemment reconnaître que les journaux ont grandement contribué à l'émergence de la nation, de l'identité nationale au sein de la population. On parle ici des journaux comme d'un “espace public” rassembleur et identitaire. C'est vrai, ou plutôt c'était vrai. »
La suite est à découvrir sur le site Manuscrit dépot, par Serge-André Guy, président de la Fondation littéraire Fleur de Lys.