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Whatever Works - De Woody Allen

Par Kilucru
Whatever Works - De Woody Allen
Whatever Works
De Woody Allen
Avec Larry David , Evan Rachel Wood , Patricia Clarkson , Ed Begley Jr , Henry Cavill ...
(Etats-Unis)
Synopsis
Un excentrique New-Yorkais, Boris Yellnikoff ,génie de physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide laisse de côté sa petite vie confortable au profit d'une existence "bohème". Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter...
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Quand Woody Allen se présente face au miroir sous les traits de Larry David (Boris Yelnikoff), que ce dernier use d’un discours qui s’il n’est pas dénué d’humour, (et comment pourrait-il l’être chez Allen, encore que le merveilleux mais terrible Mach Point soit une histoire d’amour des plus sombres..), est donc teinté d’une certaine misanthropie chez ce vieux professeur un rien aigri peut-être un peu trop lucide. Il en vient parfois à lasser jusqu’à ces propres amis dans quelques coins de Greenwich Village.
Quand Boris rencontre Melody (Evan Rachel Wood ), quand la mère Marietta (Patricia Clarkson) de celle-ci croise un puis deux amis de celui-ci, quand le père de celle-ci..et donc le ou l’ex (je ne sais plus. ..veillez consulter l’état civil..) Mari rejoint l’équipée. Quand tous ces bons croyants aveugles sont comme inondé d’une rincée de scepticisme, le bon (hum !) Boris balayant toutes ces stupidités et la vie se chargeant d’éliminer le reste.
Whatever Works - De Woody Allen
Le message ici est clair, face à l’absurdité de la condition humaine la seule chose qui reste est l’amour. Et ce dernier n’est quoi qu’il en soit pas un refuge sur !
Soyez libertaire semble nous dire Woody par la voix de Boris, quand à la religion..On ne peut être plus clair. ..Ainsi de la transformation des deux parents de Melody, mes passages favoris !
Je fus sinon un peu décontenancé par les multiples changements de plans, on assiste en effet à une multiplication des plans séquences, de l’appartement aux extérieurs de New-York, besoin de se réapproprier sa ville ? L’absence de transition me laissait comme une impression de coupe séches, comme si cela résultait du montage.
Surprenant aussi mais efficace la prise de parole de Boris, face à la caméra, s’adressant directement au spectateur, dés le début son " Ce n'est pas le feel good movie de l'année " fait mouche, il réitérera l’expérience plusieurs fois allant jusqu’à se cacher des autres personnages et se gardera la conclusion, de cette façon, pour la fin.... « Whatever Works » !
Cet acteur je le découvre juste vient du stand-up, a déjà collaboré avec Woody Allen, ceci expliquant cela ! Larry David sur Evene.FrWhatever Works - De Woody Allen
Voilou en attendais-je un peu trop, si j’avoue avoir passé un bon moment me manque juste soit les étoiles dans les yeux, soit ce fameux coup de poing à l’estomac..Ce sont surtout les petites productions qui s’avèrent le mieux à même de me les procurer ces derniers temps !
Excessif.Com "..Woody Allen impose des plans séquences magistraux dans la simplicité et la fixité de leur cadre et laisse le temps à chacun de s'épanouir dans des scènes truculentes..."
CritiKat.Com "...Woody Allen revient à New York pour une comédie ..... Faussement léger, Woody tire à boulets rouges sur les petits travers de ses contemporains : un film mineur, certes, mais sacrément drôle..."
Le Monde.Fr - "Whatever Works" : Woody Allen se convertit à l'optimisme

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