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La Vallée Des Plaisirs

Publié le 06 juillet 2009 par Olivier Walmacq

Genre : Comédie érotique

Année : 1970

Durée : 110min

L'histoire : Trois jeunes femmes, Kelly, Casey et Petronella, jouent dans un groupe de rock managé par le petit ami de Kelly, Harris. Le groupe arrive à Hollywood pour obtenir plus de succès, mais elles vont plonger dans la débauche...

La critique de ClashDoherty :

Un des films les plus cultes de Russ Meyer avec Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! et SuperVixens. La Vallée Des Plaisirs, aussi connu en France sous les plus accrocheurs titres de Hollywood Vixens ou Orgissimo, et encore plus connu sous son titre original qui est Beyond The Valley Of The Dolls, est une comédie érotique soft réalisée en 1970.
Le film a été écrit par le fameux critique cinéma américain Roger Ebert, sans doute le plus connu de tous les critiques cinéma des USA, devant Pauline Kael.
Se dire qu'un critique cinéma réputé et talentueux a participé, à l'écriture, à un film de Russ Meyer fait qu'un désespère un peu, ça parait vraiment trop gros, trop obscène, comme information.
Pourquoi se fourvoyer dans ces productions nanardesques, rigolotes mais situées au-dessous du niveau de la ceinture, quand on gagne sa vie à critiquer des films autrement plus illustres ? Bref.

Beyond The Valley Of The Dolls est un film cependant culte, et est même probablement le chef d'oeuvre de Meyer (ce gros dégueulasse au regard lubrique) avec le plus soft et cependant plus trash Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !, dans lequel on voyait trois bimbos à la poitrine surgonflée attaquer les tomobilistes sur une route désertique, Orange Mécanique façon girl band.
Beyond The Valley Of The Dolls est, lui, une comédie souvent loufoque, débridée, absolument crétine (volontairement, je veux dire), remplie de personnages encore plus timbrés qu'un employé de la Poste. Avec une foule d'actrices n'ayant pas froid aux yeux (ni à d'autres parties, plus secrètes, de leurs anatomies...), comme Dolly Read, Cynthia Myers, Marcia McBroom ou Erica Gavin.

Un nanar relativement soft par rapport à d'autres films comme SuperVixens, UltraVixens ou MegaVixens (ou, tout simplement, Vixens), également signés de ce pervers pépère de Russ Meyer et son regard de loup texaveryien tombant sur la sextape de Carla et Nicolas.
Il y a de la nudité, on s'en doute, et sur les campus américains, bon nombre de menhirs ont dû se lever la nuit pendant le visionnage de ce film.
Mais il n'y a rien de porno (comme dans les autres films de Meyer, d'ailleurs), et rien de réellement trash. C'est du film érotique soft, avec des femmes à loilpé, c'est tout.
Avec, en prime, une ambiance cartoonesque totalement délirante, rendant le tout assez jubilatoire et volontairement débile.
Bref, un nanar comico-érotique, assez fun, mais en rien un chef d'oeuvre (sauf dans la carrière de Meyer, ce gros cochon avide de nudité facile).

Note : 10/20

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Note culte : 17/20


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