Martha Tilston est sans conteste une fille de la balle : avoir comme père le folkeux Steve Tilston et être belle-fille de Maggie Boyle cela doit évidemment donner des idées de carrière. Pourtant dans le cadre de cette découverte je peux sans vraiment m'avancer que Martha commence à dépasser ses maîtres. Je n'avais plus été envoûté par un album folk anglais de façon aussi intense depuis Blue Roses (chronique ici) et Kathryn Williams (chronique ici). Pourtant l'album que je chronique Of Milkmaids and Architects date de 2006 et constitu le dernier effort studio de la jeune maman de retour sur les routes depuis quelques semaines avec son band The Woods. J'ai ressenti un coup de foudre absolu pour sa voix cristalline et angélique, je me suis cru au paradis, le genre de voix idéale pour vous susurrer des lullaby au coin du feu.
Ce qui m'a également attirée (une belle voix ne suffit plus) c'est son folk délicat, épuré, sincère qui mêle modernité et tradition avec harmonie et respect. Le son est chaleureux, vivant et si on peut croire à priori que la voix de Martha est faite pour chanter des lullaby, sa musique n'est pas simplement contemplative, ses compositions personnelles ont une âme et se resentent pleinement car jamais on ne tombe dans une sorte de spleen ou de mièvrerie souvent inhérents aux jolies voix limpides. Les morceaux s'enchaînent parfaitement et si le ton est doucement mélancolique, Martha Tilston illumine, que dis-je irradie cet opus en lui insufflant de belles couleurs. Le morceau Artificial est l'introduction idéale pour ce sublime album folk céleste.
Si vous êtes comme moi : fondu de folk aérien, vous trouverez en Martha Tilston, une artiste indispensable.
Note Finale : A+
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