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Docteur Patch

Publié le 09 juillet 2009 par Olivier Walmacq

docteur_patch

genre: Docteur Naze
année: 1999
durée: 1h55

l'histoire: Un étudiant en médecine défie la profession et risque son avenir en prônant les vertus thérapeutiques du rire. Il découvre qu'il a le don de réconforter les patients par ses clowneries.

la critique de Eelsoliver:

Décidemment, il va falloir que je pense à créer une catégorie gnan-gnan sur ce blog... Une catégorie à laquelle appartient Docteur Patch, réalisé par ce nullard de Tom Shadiac.
Pourtant, à la base, le scénario est intéressant puisque le film raconte l'histoire vraie et le parcours atypique d'un médecin pour le moins original.

Dans le rôle du Docteur Patch, on retrouve forcément l'abonné même des clowneries en tout genre, j'ai nommé Robin Williams, toujours en forme pour nous montrer tous ses talents de bouffon en manque de grimaces et de nez rouge.
A cet égard, regardez bien l'affiche du film... Le réalisateur a eu raison de mettre une main d'enfant serrer le nez rouge du docteur en question. Car cette comédie dramatique pue.

En effet, en dehors des intentions louables du réalisateur, ce film est une vraie catastrophe ambulante. Premièrement, Docteur Patch est une comédie dramatique gnan-gnante (je sais, je l'ai déjà dit, mais je tiens à le répéter).
Ensuite, le film n'a aucun recul sur son personnage. Certes, une médecine basée sur le rire est tout à fait louable surtout dans un univers basé sur le soin qui renvoie forcément à la mort et à la solitude.

Mais Docteur Patch ne critique jamais les limites de cette thérapie. Le personnage incarné par Robin Williams est traité comme une sorte de samaritain et de sauveur de l'humanité.
Dommage... Car les valeurs prônées par ce médecin, encore une fois tout à fait louables et recevables, sont également discutables.

Et sur ce point, le film de Tom Shadiac, est assez discret et verse dans le pathologique et la guimauve rose-bonbon. C'est d'ailleurs le plus gros défaut du film.
A force de faire le bouffon et le clown en manque de cirque Pinder, Robin Williams finit par agacer. Ne parlons même pas de cette cruchasse de Monica Potter, qu'on aimerait presque voir pointer à l'ANPE. Seul, Philip Seymour Hoffman, plutôt discret dans ce film, sort son épingle du jeu.

Note: 04/20


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