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FEQ 2009 : Loreena McKennitt sur les Plaines

Publié le 11 juillet 2009 par Epicure

Loreena McKennitt

Mère nature semble avoir compris le message, un Festival d’été faut aussi que ça rime avec beau temps, soleil, chaleur. Un vendredi soir sur les Plaines “avec pas de manches”, ça fait très bien la job!

Jour 2 du Festival en mode grosse vie sale, ayant été invités à assister au spectacle à partir de la loge V.I.P. Même si le positif de la chose l’emporte haut la main sur le négatif, on constate que V.I.P. peut aussi vouloir dire Very Insignifient People. Genre j’ai pas d’intérêt pour le show, mais je vais aller faire mon social avec ma bière, juste à côté de ceux qui veulent entendre le spectacle installés sur la passerelle devant la scène. En plus, je vais parler le plus fort possible pour me faire entendre par dessus la musique. Sympathiques individus! Passons.

C’est à Claire Pelletier qu’on a confié la tâche d’ouvrir la soirée. Tâche plutôt ingrate selon moi car, même si j’aime bien sa voix riche et grave, son répertoire principalement composé de pièces douces n’était pas bien servi pas l’immense scène des Plaines. Déjà qu’il fait encore clair et que la foule commence lentement à s’installer pour la tête d’affiche, on ne pouvait l’apprécier à sa juste valeur. Elle était toutefois fort bien entourée, a offert une excellente performance et semblait ravie de se retrouver là.

Comme l’édition de cette année a tendance à privilégier un horaire assez tardif, c’est vers 22h10 que Loreena McKennitt a fait son apparition. Quelle classe et quelle élégance! On peut penser ce qu’on voudra de son style arabisant-celtico-nouvel-âgeux, elle nous offre une prestation impeccable, rodée au quart de tour. Des musiciens virtuoses, particulièrement sa violonceliste qui est un bonheur à regarder jouer tellement elle fait corps avec son instrument. D’ailleurs, pendant et après chaque pièce, LMK pose un fier regard sur eux qui semble vouloir dire « C’est vrai qu’ils sont bons hein? ».

À quelques exceptions près, le spectacle ressemblait beaucoup à ce qu’on avait pu voir au Grand Théâtre en 2007. Des chansons de son plus récent disque, combinées à plusieurs succès comme The Mummer’s dance ou The bonny swans. Cette dame transpire la zennitude pure et même à l’extérieur (ça ne doit pas être évident) sa voix cristalline donne encore des frissons. C’était évident qu’elle était contente d’être là et elle a très bien réussi à transmettre ça au public. Une magnifique soirée.

Mention spéciale à la technologie! Les écrans LED, situés de chaque côté, nous donnent la chance de voir les moindres détails de ce qui se passe sur scène, c’est vraiment trop “Wow!”.

(Photo : Flickr, k.mentzelos)


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