La Society of Authors a pris la température auprès de ses membres, des romanciers, écrivains, poètes et on en passe, concernant le livre numérique et la cession de droits. Pour Kate Pool, secrétaire générale adjointe, l'impression globale des auteurs est que l'impact financier de la mondialisation et de la numérisation pourrait entraîner une révision des conditions de cession des droits.
Si les droits territoriaux ne suffisent pas alors des droits mondiaux apparaîtraient dans les futurs contrats.
Concrètement, rapporte The Bookseller, un auteur anglais pourrait être handicapé par un consommateur de son propre pays qui achèterait un livre numérique moins cher depuis un site américain. Pour l'heure précise Kate, non seulement ce type d'achat est interdit, car illégal, mais surtout, il lèse considérablement un auteur, qui percevra de plus petites sommes pour cet achat.
Et si la pratique se répand, alors comment un agent pourrait être en mesure des droits à l'international ? La SoA a pris particulièrement en compte ces menaces contre le droit d'auteur, et par exemple le rôle que pourrait jouer le site Scrib.com, qui pour l'heure propose toujours une gestion du droit inacceptable et financièrement nuisible.
Dès lors, il faut trouver une solution pour remédier à tous ces problèmes de droit, et pointer Scribd serait méconnaître qu'il existe d'autres sites proposant ce genre de service. La manière dont les droits sont organisés doit être repensée pour faire face au numérique. Avec les particularités de chaque territoire...