Les cadeaux de naissance

Ah les cadeaux de naissance ! Du pull tricoté main, en passant par la salopette, jusqu'au doudou, il y a de quoi en remplir des armoires de bébé et des coffres à jouets !

Jusqu'au 2-3 mois du Haricot, chaque fois que le facteur faisait un arrêt frein à main sur notre gravier, je me précipitais à la porte (quitte à lui montrer Babar) pour voir ce qu'il m'avait apporté. En plus comme il est barbu, il y avait une forte analogie avec le père noël.

Mais soyons honnête, c'est bien comme à Noël, on ne sait pas trop sur quoi on va tomber quand on ouvre le paquet.

Il y a ceux qui jouent la carte de la valeur sûre : pyjamas, vêtements, doudous. Il en faut à profusion pour que le bébé puisse convenablement baver et pipiter dessus.

Il y a ceux qui font un tour dans les magasins de jouets, s'amusent pendant trpis heures et finissent par envoyer un truc rigolo qui fait plein de bordel, certains que les parents vont jouer des heures avec (sans trop se fourvoyer d'ailleurs).

Il y a ceux qui osent l'originalité : le mouton-doudou couverture (encore un bonheur pour les parents !), la baignoire ronde, le mobile en papier japonais (qui fera des émules qui se voteront lamentablement et se tairont sur leur blog), le cadre gravé avec poids et dimension, l'écharpe de portage qui fait pâlir d'envie les copines.

Il y a ceux qui font utile : le transat, le baby phone, la chambre à coucher, le siège... Mais ce n'est pas le facteur qui livre, et on est toute excitée quand le camion apparaît au bout de l'allée.

Et il y a ceux qui vous tricotent des pulls roses fluo pour un petit garçon, qui vous font des chaussons si petits que votre petit doigt ne rentre pas dedans, qui osent le gilet sans manche en poil de zébu, ou pire, ressortent un tableau au point de croix avec le prénom brodé dessus.

Donc, il ne faut pas appartenir à la dernière catégorie. En ce moment, j'offre des chaussures.  J'adore les chaussures, surtout pour les petits, alors, pas de jaloux, des chaussures pour tout le monde, les petits garçons et les petites filles. En plus, ça coincide bien avec ma faignantise légendaire, je n'ai qu'un seul rayon à dévaliser.