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FEQ 2009 : Beirut et Bell Orchestre à L’Impérial

Publié le 14 juillet 2009 par Epicure
Beirut

De retour en mode Festival d’été avec Bell Orchestre et Beirut, pour ma peut-être dernière soirée à L’Impérial de la semaine. Je dis peut-être, parce qu’il faudra être trrrèèèèssss vaillant et trrrrrèèèssss de bonne heure dans la file, pour envisager avoir peut-être une petite chance d’entrer dans la salle jeudi soir pour Metric. Je dis ça comme ça mais à voir la lllloooonnngggguuuueeee file 30 minutes avant le show de ce soir, je n’avais pas grand espoir de pourvoir entrer à l’intérieur. Pourtant! Et oui, pourtant, j’ai réussi contre toute attente à me faire une petite place quelques minutes à peine avant que ne débute Bell Orchestre.

Soyons clairs en partant, Bell Orchestre et moi ça fait vraiment deux. Mon chum m’a déjà convaincue d’assister à un spectacle de Godspeed You Black Emperor il y a au moins 6-7 ans, sinon plus, et je viens à peine de m’en remettre. J’ai bien d’autres qualités mais ces grandes envolées instrumentales qu’offre aussi Bell Orchestre, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Ça passe un peu si c’est pas longtemps… et pas trop souvent.

Je dois toutefois avouer qu’en spectacle ça prend une couleur plus sympathique. Le mariage cordes et cuivres est fascinant, et la qualité des musiciens rend plus digeste le contenu qui me laisse assez froide sur disque. Environ une heure de show c’est juste correct pour moi, mais le public très mélomane dans la salle en aurait pris encore. On a fini le tout de belle façon en accueillant quelques musiciens de Beirut lors du rappel, avec une superbe cacophonie très bien sentie (honnêtement, j’écris ça sans arrière pensée).

Mon plat de résistance : Beirut. Comment décrire ce groupe sans tomber dans un cliché peu flatteur? Mettons qu’en voyant les 6 musiciens, on pourrait facilement croire qu’il s’agit de nerds exilés d’un cours d’informatique de secondaire IV en 1987. Vous voyez l’image? En plus, rien pour être vendeur, le chanteur joue de la trompette… Comme l’habit ne fait pas le moine, dès les premières notes on embarque à pieds joints dans leur univers. Un style inspiré du folklore de l’Europe de l’est avec un léger soupçon arabisant, et la voix envoûtante du chanteur Zach Coudon qui a quasiment des liens de parenté avec Morrissey (mais ça c’est peut-être dans ma tête). Dans la même lignée musicale de Bell Orchestre, on a encore rendez-vous avec les cordes et les cuivres, sauf qu’on y greffe aussi un accordéon.

Depuis le règne de iTunes et du iPod je suis pourrie dans les titres de chansons, mais on a eu droit à plusieurs pièces de The Flying Cup, dont la magnifique Nantes que j’aime particulièrement.  Zach Coudon nous a également fait un beau clin d’oeil francophile en chantant, comme un pro, La Javanaise de Gainsbourg. Au rappel, on a réinvité les amis de Bell Orchestre pour une très belle interprétation de A Sunday Smile. Encore une autre superbe soirée de musique!

Au risque de me répéter, nous sommes réellement gâtés au Festival cette année. Je peux déjà avancer sans hésiter que la cuvée 2009 est l’une des meilleures et ce n’est pas fini!

(Photo Beirut à Brooklyn en février 2009 : Flickr, Kathryn Yu)


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